Quatre-vingt pour cent des lieux de divertissement à Dongguan, dans la province chinoise méridionale du Guangdong, ont réouverts cinq mois après une descente de la police dans les bains souterrains de la ville, salons de massage et bordels clandestins, dans un effort de réprimer la prostitution qui sévit dans la soi-disant Sin City, a rapporté xkb. com.cn, un portail d'actualités basé à Guangzhou, le 30 juillet.
Les autorités du Guangdong avaient lancé en février une grande campagne de répression sur l'industrie du sexe à travers toute la province, suite aux reportages de la Télévision centrale de Chine (CCTV) dénonçant le commerce du sexe florissant à Dongguan, le centre de divertissement de la région de Pearl River Delta.
La police a au total appréhendé 700 suspects, sanctionné 1552 personnes impliquées dans l'organisation et l'exploitation de la prostitution et traité 811 affaires.
Selon Li Dehe, un officier du Bureau de la sécurité publique, 1134 lieux de divertissement, dont des saunas, bars karaoké et centres de Spa, sont revenus à un commerce plus honorables, la ville étant également pour être le «magasin du monde» en raison de son plein essor dans l'industrie manufacturière.
Bien que la répression de Dongguan ait porté un coup dur à cette industrie, un grand nombre de ces «travailleurs du sexe» continuent de proposer des services sexuels dans le milieu du massage des pieds, avec certains d'entre eux utilisant le service de réseautage social WeChat pour attirer des clients, selon plusieurs sources de la police locale.
«Nous appliquerons une politique de tolérance zéro envers la prostitution», a souligné Li Dehe.