Les autorités religieuses de la Chine ont condamné le meurtre sans scrupule de Jume Tahir, imam de la plus grande mosquée de la Chine, appelant à l'unité des musulmans.
Jume Tahir, 74 ans et imam de la mosquée Id Kah de la ville de Kachgar dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), a été tué mercredi à 06h58 à l'issue de la prière du matin. Il jouissait d'une haute réputation parmi les musulmans du pays, mais son meurtre a été attribué à l'extrémisme religieux.
Le Bureau d'Etat des Affaires religieuses a déclaré, vendredi dans un communiqué, avoir été profondément choqué par ce meurtre et a qualifié le décès de Jume Tahir de perte considérable pour le milieu islamique du pays.
Selon le communiqué, Jume Tahir était un chef religieux érudit et respecté et ami du Parti communiste chinois (PCC) qui soutenait la direction du PCC, a aidé le PCC et le gouvernement à appliquer les politiques de la liberté religieuse, conduisant les activités religieuses des musulmans conformément à la loi.
"Des gangsters ont tué ce vieil homme vertueux et chef religieux respecté par des moyens extrêmement cruels. Cet acte était inhumain et atroce. Ils souffriront sûrement des sanctions sévères de la loi et de la dénonciation des musulmans et de toute la population", note le communiqué.
Le bureau a appelé les musulmans au Xinjiang à s'unir de manière plus étroite autour du PCC et du gouvernement pour s'opposer à l'extrémisme religieux, lutter contre le terrorisme et contribuer à l'unité nationale et à la sécurité à long terme de la région.