Feng Lei, donne un dernier baiser à sa fille Feng Junxi, dans un hôpital de Beijing, le 9 Juin, 2012. Un couple de Chifeng en Mongolie intérieure (région autonome du nord de la Chine) a décidé après la mort de leur fille Feng Junxi, de faire don de ses organes. |
La partie continentale de Chine a enregistré le 3 août 2015, 1 479 dons d'organes volontaires, dépassant largement les attentes du public après que le pays ait interdit depuis le 1er janvier, le prélèvement d'organes sur des prisonniers exécutés.
Un total de 4 066 greffes d'organes ont été réalisées au cours de la même période, a déclaré Huang Jiefu, à la tête d'un comité national des dons et greffes d'organes humains, en marge d'une conférence sur la transplantation d'organes ce week-end.
Huang attend 2 500 personnes volontairement de dons d'organes et plus de 10 000 opérations de transplantation d'organes cette année.
Actuellement, près de 30 000 patients chinois ont besoin d'une transplantation, d'après les dernières statistiques de 169 hôpitaux qualifiés pour la procédure. Pour Huang Jiefu, le nombre de transplantations d'organes devrait dépasser les 20 000 en 2016, si cette tendance positive se poursuit.
La Chine a démarré un programme de don d'organes volontaire en 2010 et promu la pratique à travers tout le pays en 2013. L'année dernière, la Chine a dépassé l'Asie au niveau du nombre de dons d'organes. A noter qu'en 2014, 1700 donateurs ont donné plus de 5 000 organes en 2014, dépassant le nombre total des cinq années précédentes.
Le don volontaire des citoyens chinois est devenu la principale source des transplantations, représentant 80% de l'ensemble du processus.