Enquête sur les attitudes des célibataires de Shanghai

L'association Shanghai Matchmaking a récemment publié un rapport d'enquête, décrivant les tendances et les luttes qui dominent l'attitude des Shanghaïens par rapport aux relations amoureuses et au mariage.

Se basant sur une étude menée auprès de près de 2 000 célibataires âgés de 10 à 40 ans, les résultats révèlent que seulement 3% des sondés ont exprimé la volonté d'accepter un partenaire des provinces chinoises du nord.

Plus de 77% des personnes interrogées à Shanghai désirent se marier avec une personne locale, alors que 19% sont prêts à accepter un partenaire venant de Hong Kong, Macao et de Taiwan, ou voire de l'étranger.

Les différences d'habitudes, de styles de vie et de tempérament entre les gens du Sud et du Nord sont les principales raisons qui expliquent cette préférence, a souligné Lily Wan, célibataire de 28 ans et employée dans une société de publicité.

De plus, la plupart des répondants ont déclaré que s'ils ne trouvaient pas l'âme sœur au niveau local, une personne des provinces voisines était également acceptable.

Le quotient émotionnel (QE) est également l'élément clé apprécié par les sondés dans la recherche du partenaire idéal, bien que les détails du profil recherché varient entre les hommes et les femmes.

La priorité absolue considérée par les hommes avant de se lancer dans une relation est le physique, suivi par la personnalité, l'âge, les habitudes du quotidien ainsi que l'esprit familial et le niveau social. Alors que l'ordre de préférence pour la gent féminine est la personnalité, les conditions financières, les habitudes de vie, la capacité ou le potentiel du développement personnel, et l'apparence.

L'autre dilemme flagrant est l'influence de la carrière sur les relations amoureuses d'une personne célibataire.

Selon l'enquête, les répondants travaillant dans les domaines comme la technologie et la recherche et développement, semble avoir moins d'expérience au niveau des sentiments amoureux et un cercle social plus étroit par rapport à ceux évoluant dans le secteur de la communication.

Pour terminer, ils sont près de 91% à avoir confié qu'une vision différente du monde et de la philosophie de la vie était la principale cause des divorces.