Les villes de deuxième et troisième rang attirent la génération post-95

Selon un rapport publié par Tencent et 58 Group et cité dans l'édition du 8 février du Beijing Morning Post, la génération post-95 est de plus en plus désireuse de travailler dans les villes de deuxième et troisième rang et a une tendance à travailler pour l'intérêt et par passion.

Le rapport a principalement étudié les caractéristiques comportementales des demandeurs d'emploi de niveau moyen ou de base de 2017 à 2018, révélant que l'attrait des villes de premier rang est en baisse. Le taux de jeunes post-95 qui veulent travailler dans les villes de deuxième ou troisième rang a en revanche augmenté à 41,3%.

La génération post-95 attache une grande importance à la « libération émotionnelle », à l'« expression de soi » et à la « liberté spirituelle» lorsqu'ils cherchent un emploi par rapport aux bénéfices matériels, y compris le salaire et le bien-être.

Par ailleurs, selon le rapport, 16% des sondés sont prêts à quitter leur propre province pour travailler. Les cinq principales provinces d'exportation de main-d'œuvre sont l'Anhui, le Sichuan, le Henan, le Jiangxi et le Hunan, la province du Jiangxi étant la plus forte contributrice.

Pendant les trois premières saisons de 2017, les chercheurs d'emploi post-95 ont représenté 32% du nombre total, ce qui en fait le groupe majeur sur le marché de l'emploi. Ces jeunes préfèrent travailler dans les industries de services, telles que Taobao, la promotion des ventes, l'assistance en boutique ou les salons de beauté, tandis que d'autres souhaitent travailler en tant que chauffeur ou dans les transports, la logistique et les entrepôts.

Selon un livre blanc publié par Yidianzixun et l'Université de Wuhan, l'intérêt et la passion sont devenus un facteur essentiel lors de la recherche d'emploi.

52% des répondants post-95 souhaitent choisir un emploi correspondant à leur intérêt, tandis que 18% d'entre eux considèrent cela comme le facteur le plus important.

En ce qui concerne le comportement en matière de consommation, 72% des personnes post-95 interrogées sont prêtes à payer pour leur passion, tandis que 60% d'entre eux ont déjà dépensé beaucoup d'argent pour cela.