Dernière mise à jour à 10h41 le 24/02
Le nouveau coronavirus s'est transmis "naturellement de l'animal à l'homme", plutôt que d'avoir été "fabriqué dans le cadre de recherches sur les armes biologiques", a déclaré un épidémiologiste américain de premier plan, démentant une théorie de la conspiration sur l'origine du virus en soutien aux professionnels de la santé chinois.
"Je réfute complètement cette théorie. D'après ce que nous savons, il est plus probable que ce soit quelque chose qui est apparu chez l'animal et qui s'est ensuite transmis à l'homme, comme dans le cas du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient)", a expliqué dans un récent entretien Arthur Reingold, un épidémiologiste de l'Université de Californie à Berkeley (UC Berkeley).
Depuis l'apparition de ce nouveau coronavirus, certains politiciens américains ont répandu des rumeurs à son sujet. Le sénateur Tom Cotton a récemment suggéré que le coronavirus aurait pu avoir été créé dans un laboratoire biologique en Chine.
"Je ne pense vraiment pas qu'il a été fabriqué dans le cadre d'une recherche sur les armes biologiques. Je pense qu'il s'est transmis naturellement de l'animal à l'homme", a dit M. Reingold, qui est également en charge du département d'épidémiologie et de biostatistiques à l'UC Berkeley, dédié à la prévention et au contrôle des maladies infectieuses.
William Schaffner, directeur médical de la Fondation nationale pour les maladies infectieuses, une organisation basée à Washington, est du même avis.
"Pour autant que je sache, aucun scientifique de renom n'a soulevé cette question. Il existe maintenant des données scientifiques qui indiqueraient qu'il s'agit d'un phénomène naturel tout comme l'étaient le SRAS et le MERS", a-t-il affirmé lors d'un entretien téléphonique.
Cette théorie de la conspiration a également provoqué des réactions hostiles de la part de la communauté scientifique mondiale.
La revue médicale The Lancet l'a critiquée comme étant un obstacle à la lutte contre l'épidémie de COVID-19.
"La facilité avec laquelle les inexactitudes et les conspirations peuvent être répétées et perpétuées par le biais des réseaux sociaux ainsi que des moyens de communication conventionnels désavantage constamment la santé publique", a indiqué le journal dans un éditorial publié samedi.
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