Dernière mise à jour à 10h15 le 24/02
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, Robert O'Brien, a déclaré dimanche que les Etats-Unis ne signeraient probablement pas d'accord avec les talibans afghans si ces derniers ne respectaient pas un pacte de réduction de la violence.
"Si les talibans n'honorent pas leur accord (...) de réduction de la violence, alors nous l'examinerons très attentivement, et je pense qu'il serait peu probable que nous signions un traité de paix", a déclaré M. O'Brien lors d'une interview avec CBS News.
"Nous n'allons pas réduire les troupes à un niveau inférieur à ce qui est nécessaire pour protéger les intérêts américains ainsi que nos partenaires en Afghanistan", a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, M. Trump a déclaré aux journalistes avant son départ pour l'Inde que les talibans "sont fatigués de se battre", et que les Etats-Unis et les talibans cherchent à conclure un accord.
La réduction de la violence de sept jours, ainsi nommée, a commencé samedi et pourrait être un test pour les dirigeants talibans visant à prouver leur capacité à contrôler leurs propres combattants avant la signature avec les Etats-Unis d'un accord de paix mettant fin à la guerre en Afghanistan.
Selon les responsables de la sécurité, aucun incident sécuritaire majeur n'a été signalé dans tout le pays.
Seul un convoi des forces de sécurité a été attaqué dans le district de Shah Wali Kot, dans la province de Kandahar, dimanche à 10h30 (6h00 GMT), a confirmé le porte-parole de la police provinciale Jamal Barikzai.
Cependant, personne n'a revendiqué la responsabilité de cette attaque qui n'a fait aucune victime.
Les Etats-Unis et les talibans afghans ont déclaré vendredi qu'ils s'apprêtent à signer un accord le 29 février après la mise en œuvre d'un pacte de réduction de la violence d'une semaine en Afghanistan.
Les pourparlers de paix entre les Etats-Unis et les talibans ont commencé en 2018, mais ont été interrompus au moins deux fois après les attaques du groupe militant contre des militaires américains en septembre et décembre de l'année dernière.