Dernière mise à jour à 17h22 le 27/02
En pleine épidémie, dans une situation de vie ou de mort, de nombreuses personnes ordinaires ont fait preuve d'un courage et d'une responsabilité admirables.
Une femme médecin « post 95 » retourne au travail après avoir parcouru des centaines de kilomètres
Gan Ruyi, 24 ans, est médecin à l'antenne de Fanhu du centre de santé de Jinkou dans le district Jiangxia de Wuhan, capitale de la province du Hubei (centre de la Chine) et épicentre de l'épidémie. Cette femme médecin « post 95 » a passé 4 jours et 3 nuits, mangeant des nouilles instantanées sur toute la distance, couvrant plus de 300 kilomètres et revenant à Wuhan depuis le comté de Gong'an, dans la province du Hubei.
« J'y vais en premier ! » Pendant 16 jours, il a pris en charge une chaîne de production à lui tout seul
Comme les autres employés n'ont pas pu temporairement reprendre le travail, Yuan Chuanwei a pris en charge toute la chaîne de production. À partir du 27 janvier, il a serré les dents pendant 16 jours, a finalement achevé la commande et l'a envoyée au Hubei dans les plus brefs délais. Il a dit que ce fut un travail difficile, mais que c'était mieux que l'épidémie qui a coûté des vies humaines. Les gens ordinaires font parfois de grandes choses.
La « vieille faute » du secrétaire communautaire serre le cœur des gens
Huang Heng est le premier secrétaire de la communauté Hongye de Wuhan. Son travail quotidien consiste à utiliser deux téléphones portables et une ligne fixe pour passer des appels sans interruption afin d'aider les 9 000 habitants de la communauté à résoudre divers problèmes. Il n'a été nommé premier secrétaire qu'il y a dix jours. Perpétuellement affairé, tout cela lui fait oublier la « vieille faute », et quand il est vraiment mal à l'aise, il s'accroupit ou s'allonge sur le sol du bureau pour travailler.
Merci à toi, l'homme couvert de sacs à médecine !
« L'homme-sac à médecine » sur la photo s'appelle Feng Feng, un membre du réseau de la communauté Huiminyuan, rue Houhu, dans le district de Jiang'an, à Wuhan. Le 24 février vers 5 heures du matin, Feng Feng et deux autres collègues se sont précipités à la pharmacie pour faire la queue. À 17 heures, près de 100 médicaments ont finalement été collectés, mais la boîte ne pouvait pas les contenir. Feng Feng a alors simplement enfilé des petits sacs de médicaments et les a accrochés à son corps. Découvrant la popularité de ses photos, il sourit, disant « Les patients attendent, les médicaments ne doivent pas manquer ».
( Photo : compte Wechat du people.cn )
Tant que nous serons là, Wuhan ne sera pas seule !
Wu Hui est livreur de plats à emporter à Wuhan. Dès le début du Nouvel An chinois, il a commencé à recevoir diverses commandes et a été touché par toutes sortes de manifestations de chaleur. Wu Hui a déclaré que l'épidémie a donné un nouveau sens au travail des livreurs de plats à emporter. Ils sont devenus des passeurs qui maintiennent le fonctionnement normal de la ville. Il a dit, « Je crois que tant que nous serons là, Wuhan ne sera pas seule ! »
( Photo : compte Wechat du people.cn )
Je reste, puisqu'il y a encore des Français, des Européens qui sont ici à Wuhan
Philippe Klein, un médecin français qui dirige une clinique internationale au sein de l'hôpital UNION à Wuhan, a décidé de rester dans cette ville malgré l'épidémie, pour continuer son travail. Depuis la crise, M. Klein a été extrêmement occupé, comme il le rapporte lui-même : "Ce sont les quatre semaines que j'ai vécues les plus intenses de ma vie professionnelle. Mais je reste, puisqu'il y a encore des Français, des Européens qui sont ici à Wuhan." C'est vrai qu'en prenant la décision de rester sur place, il faut prendre le risque d'être contaminé. De ce point de vue, le choix de M. Klein témoigne vraiment de son dévouement et de son professionnalisme.
Il y a encore beaucoup de gens ordinaires qui agissent silencieusement comme eux. Ils font des choses extraordinaires à leur manière, ce qui renforce notre confiance dans la victoire contre le virus. Merci à ces gens ordinaires qui, sans dire un mot, se sont dévoués pour les autres en attendant que l'épidémie se dissipe apportant une chaleur bienvenue à vos proches pour célébrer votre propre victoire.