Dernière mise à jour à 09h26 le 28/04
Un zoologiste et expert en écologie des maladies anglo-américain a salué les contributions de la Chine à la lutte contre le COVID-19, et a critiqué la politisation de cette pandémie en appelant toutes les parties concernés à communiquer davantage.
"Bien avant nous, la Chine a beaucoup fait pour lutter contre ce virus. Les Chinois ont des connaissances poussées sur la manière de le contrôler. Nous avons besoin d'accéder à ces informations, et parler de la pandémie en termes politiques nous en empêche", a déclaré dimanche Peter Daszak, président de l'ONG EcoHealth Alliance, lors d'une interview donnée à Fareed Zakaria sur CNN.
La Chine a partagé très rapidement avec le reste du monde les résultats du séquençage du génome du nouveau coronavirus, "plus rapidement que nous ne l'avions jamais vu chez n'importe quel autre pays", a indiqué M. Daszak, présenté par CNN comme l'un des plus éminents "chasseurs de virus" au monde.
M. Daszak est notamment spécialiste des zoonoses, et ses recherches ont aidé à identifier les origines de l'épidémie de SRAS.
En sa qualité de chercheur, de consultant et d'expert public auquel les médias recourent souvent dans leurs enquêtes sur les épidémies de virus, M. Daszak a exprimé sa désapprobation vis-à-vis de la tendance actuelle à la politisation de la pandémie.
"Nous avons commencé à voir des théories du complot, des accusations contre la Chine, ce genre de politisation... C'est vraiment regrettable, car ce dont nous avons besoin en ce moment, c'est d'une communication ouverte entre les scientifiques du monde entier", a-t-il déclaré.
Répondant à la rumeur selon laquelle le virus pourrait provenir d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan, M. Daszak a déclaré : "Tout ce que j'ai entendu au cours des 15 années durant lesquelles j'ai travaillé avec les chercheurs de ce laboratoire était tout à fait conforme à ce que l'on peut attendre d'un laboratoire de virologie ordinaire".
Au cours de l'interview, M. Daszak a également précisé que la plupart des pandémies venaient des animaux, généralement des animaux sauvages, et souvent des chauves-souris. "Personne ne connaît le virus exact des chauves-souris qui a conduit au COVID-19. Nous ne l'avons pas encore trouvé. Nous avons trouvé des proches parents, mais ce n'était pas le même virus. Donc, à mon avis, ce n'est pas cela", a-t-il expliqué.
Lundi à midi, le nombre de cas confirmés de COVID-19 à travers le monde a dépassé les 3 millions, selon le Centre pour la science et l'ingénierie des systèmes de l'université Johns-Hopkins.
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