Dernière mise à jour à 17h03 le 12/05
Les journalistes du Quotidien du Peuple sont allés à Wuhan pour interviewer quelques jeunes étrangers qui sont restés au Hubei pour lutter contre l'épidémie. Au moment le plus difficile, ils ont choisi de rester aux côtés des Chinois et ont crié maintes fois du fond du cœur "allez, la Chine" "allez, Hubei" et "allez Wuhan".
"Rester à Wuhan a été la bonne chose à faire." En rétrospective, les jeunes étrangers interviewés ont dit la même chose. Ils n'ont pas dit beaucoup de choses sur les difficultés liées au confinement, mais ont tous dis merci du fond du cœur.
La post-docteur Anila Poovanmalapadinjattethil Ajayan (à droite) prend la photo avec la journaliste. Photo: le Quotidien du Peuple
À la mi-janvier, Aurélien Viard, Français né dans les années 1990, est arrivé à la ville de Suizhou du Hubei, ville natale de sa femme pour fêter la Fête du printemps. À sa surprise, l'épidémie est survenue avec une soudaineté. Mais il a renoncé au rapatriement des Français et a décidé de prendre ses responsabilités et de passer cette période difficile avec sa famille chinoise. Quand il pense à cette expérience inoubliable, il a raconté chaque moment émouvant en détail. Le bureau des affaires étrangères de Suizhou a livré des masques et des désinfectants. Les policiers de quartier leur ont demandé s'ils avaient besoin d'aide…"Je pense que je fais partie de la lutte contre l'épidémie en Chine." Les mots très sincères d'Aurélien ont exprimé le sentiment commun de beaucoup d'étrangers ayant participé eux-mêmes à cette bataille au Hubei.
Sunjeet Kumar, docteur de l'institut d'hydrobiologie de l'Académie des Sciences de Chine, a dit que les travailleurs communautaires ont pris particulièrement soin de lui quand il souffrait de l'inflammation de l'oreille à la mi-février. Il a dit "qu'il se sentait en famille".
Sunjeet Kumar, docteur de l'institut d'hydrobiologie de l'Académie des Sciences de Chine
Raphael Mwatela, docteur kenyan de l'Université Normale de la Chine Centrale (CCNU), a dit que les médecins, les agents de sécurité, les concierges de dortoir et les bénévoles qui ont travaillé inlassablement jour et nuit étaient "tous les héros anonymes qui nous ont donné du soutien. Pour moi, ils sont les vrais héros."
La Chine a pris les mesures les plus complètes, les plus rigoureuses et les plus poussées pour combattre le virus. En tant que témoin, ils ont vu à tel point la Chine a été bien organisée malgré "la surprise provoquée par l'épidémie". Des équipes sont arrivées en un temps record pour apporter l'aide en urgence tout en restant bien organisées pour soigner efficacement les patients. Les mesures rigoureuses sans précédent ont été prises. Les habitants ont coopéré activement avec le gouvernement et leur besoin dans la vie quotidienne ont été satisfaits.
Amine, étudiant algérien en Master de la CCNU, s'est porté volontaire durant l'épidémie. Photo des archives.
"Les hôpitaux de fortune Leishenshan et Huoshenshan ont été construits en 10 jours environ, ce qui a impressionné le monde. D'un côté, les gens ont vu que le gouvernement chinois a fait tout son possible pour sauver les vies autant qu'il pouvait. De l'autre côté, la Chine a été tellement puissante que tant qu'elle décide de faire quelque chose, elle la réussit." "Les hôpitaux de fortune ont été construits en très peu de temps, avec les équipements bien installés afin de recevoir les patients. C'est vraiment impressionnant!" "42000 agents de santé sont venus de l'ensemble du pays pour sauver les patients au Hubei. Aucun autre pays n'est capable de le faire." "Après le confinement rigoureux de la ville, on a continué à livrer les légumes et les poissons frais des autres villes aux résidents locaux, y compris les étudiants étrangers à Wuhan." Ils ont été impressionnés par la force de la Chine vu que toutes les autres provinces sont allées aider ceux qui sont en difficulté.
"Rester uni." Selon Anila Poovanmalapadinjattethil Ajayan, post-docteur de l'institut d'hydrobiologie de l'Académie des Sciences de Chine, l'unité a été la raison la plus importante pour la Chine d'avoir surmonté toutes les difficultés.
Selon les critères de Raphael Mwatela, pour faire face à n'importe quelle crise, il faut un élément fondamental, c'est que les gens ordinaires croient que les actions du gouvernement maximisent leurs intérêts. Il pense que "la population chinoise fait très confiance à leur gouvernement." Avec cette conclusion, il se sent très en sécurité à Wuhan.
"Je sens la force du collectivisme, et j'ai vu la supériorité du régime politique chinois", a dit Aurélien avec beaucoup d'émotions.
Quant à l'opinion publique à l'international, il y a un duel entre le bien et le mal au fur et à mesure que la pandémie de COVID-19 se propage dans le monde entier. Ils ont compris la raison pour laquelle certaines personnes ont tenté de calomnier la Chine : plus il y a les gens qui reconnaissent les progrès réalisés par la Chine dans la lutte contre l'épidémie, plus certaines forces occidentales seront réticentes à accepter la réalité. Hanane Thamik, docteur marocaine de l'Université de Wuhan, pense que "ceux qui sèment les rumeurs sont ceux qui ne veulent pas voir le développement rapide de la Chine". Aurélien Viard pense "qu'ils lancent les campagnes de dénigrement contre la Chine parce qu'ils craignent que la Chine ne les devance davantage."
Ils ont raconté ce qui s'est passé à leur famille et amis à l'étranger, ont publié volontairement les messages et ont montré les vidéos sur les réseaux sociaux. Ils ont dit au monde que la Chine a tout fait pour défendre la vie de la population et que les actions chinoises ont été très efficaces. Les étrangers vivant en Chine peuvent prouver qu'il n'y a pas de discrimination raciale en Chine.
"Les actions chinoises pour lutter contre l'épidémie n'admettent aucun déni et malentendu. Je dis toujours que les mesures efficaces de la Chine m'ont protégé", a dit Amine, étudiant algérien en Master de la CCNU.
"Beaucoup de politiciens étrangers feraient mieux d'apprendre l'expérience de la Chine pour sauver plus de gens, au lieu de gaspiller du temps sur les campagnes de dénigrement qui ne méritent même pas d'être démenties", a dit Davlatov Khairiddin, étudiant tadjik en licence.
Cette expérience extraordinaire contre l'épidémie a renforcé leur confiance à la Chine.
"Malgré les répercussions profondes de l'épidémie sur l'économie mondiale, l'économie chinoise reste résiliente et diversifiée car elle est dotée de l'industrie manufacturière, de l'industrie d'information technique et des secteurs financiers et des services. Le grand marché intérieur chinois est en mesure de résister à n'importe quel choc extérieur", a dit Raphael avec certitude.
"J'ai confiance dans l'avenir de la Chine!" Encore une fois, ils ont donné la même réponse.
Par Wu Qimin, journaliste du Quotidien du Peuple