Dernière mise à jour à 09h30 le 02/11
Les pays du monde entier doivent être encouragés à collaborer et à former un consortium mondial des vaccins pour travailler sur des approches parallèles et partager les avantages des vaccins, selon le prix Nobel Venki Ramakrishnan.
Dans son discours vidéo au 3e Forum mondial des lauréats, qui a débuté vendredi à Shanghai, M. Ramakrishnan a déclaré que la pandémie de COVID-19 avait mis en exergue la nécessité d'une collaboration internationale, alors que le virus faisait rage sur tous les continents.
"La collaboration a permis d'obtenir une vitesse exceptionnelle à laquelle nous avons commencé à comprendre le virus. Le séquençage de son génome a été un effort mondial spectaculaire qui nous a permis de mieux comprendre le virus, ainsi que sa propagation géographique et son épidémiologie. Des équipes du monde entier travaillent sans relâche sur de nouveaux traitements et potentiels vaccins", a indiqué M. Ramakrishnan.
Il a également remarqué que la pandémie avait suscité des inquiétudes quant à la distribution équitable des vaccins, notamment sur la façon de permettre aux pays pauvres d'avoir accès aux avantages des vaccins et sur la façon d'assurer que les pays soient résilients face aux futures pandémies, qui pourraient être beaucoup plus dangereuses.
"Au lieu de se faire concurrence sur le développement des vaccins, les pays pourraient être encouragés à collaborer et à former un consortium international des vaccins pour travailler sur des approches parallèles et partager les avantages", a suggéré M. Ramakrishnan.
Selon lui, les défis mondiaux exigent des solutions mondiales, et la collaboration scientifique mondiale est essentielle dans ce contexte. Il y a un réel besoin pour tous, scientifiques et non scientifiques, d'améliorer les processus et d'éliminer les obstacles à la collaboration.