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Selon The Lancet, les résultats préliminaires montrent que le vaccin chinois anti-COVID-19 est sûr

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.10.2020 15h25

Selon les résultats d'un petit essai clinique randomisé de phase précoce publié le 15 octobre dans le journal The Lancet Infectious Diseases, un candidat vaccin contre le COVID-19 chinois basé sur le virus SARS-CoV-2 entier inactivé est sûr et déclenche une réponse anticorps.

La dernière étude a inclus des participants âgés de 18 à 80 ans et a révélé que des réponses d'anticorps étaient induites chez tous les receveurs. Les participants âgés de 60 ans et plus ont été plus lents à répondre, demandant 42 jours avant que les anticorps ne soient détectés chez tous les receveurs, contre 28 jours pour les participants âgés de 18 à 59 ans.

L'essai n'a pas été conçu pour évaluer l'efficacité du vaccin, il n'est donc pas possible de dire si les réponses anticorps induites par le vaccin, appelé BBIBP-CorV, sont suffisantes pour protéger les personnes contre l'infection par le SRAS-CoV-2. Le BBIBP-CorV est développé par l'Institut des produits biologiques de Beijing, affilié au groupe pharmaceutique national chinois (Sinopharm).

Les auteurs ont également noté que l'interprétation des résultats de cette étude est limitée par la courte durée du suivi.

Selon The Lancet, 42 vaccins contre le COVID-19 font actuellement l'objet d'essais cliniques. Les candidats vaccins dans les essais cliniques varient en type et comprennent des vaccins plasmidiques à ADN, des vaccins viraux inactivés, des vaccins à vecteur adénovirus, les vaccins à ARN, des vaccins à sous-unités protéiques et les vaccins à particules de type virus. Certains d'entre eux se sont déjà avérés sûrs et capables de déclencher des réponses immunitaires dans des essais cliniques de phase précoce.

« Nos résultats indiquent qu'un rappel est nécessaire pour obtenir les meilleures réponses anticorps contre le SRAS-CoV-2 et pourrait être important pour la protection. Cela fournit des informations utiles pour un essai de phase 3 », a expliqué Yang Xiaoming, l'un des auteurs de l'étude et professeur à l'Institut des produits biologiques de Beijing.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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