Dernière mise à jour à 10h57 le 19/10
Le dernier submersible habité chinois devrait bientôt explorer la partie la plus profonde des océans du monde -le fond de la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique.
Selon des sources du Centre de recherche scientifique sur les navires de Chine à Wuxi, dans la province du Jiangsu (est de la Chine), le submersible, nommé « Fendouzhe », ou « Lutteur », fera sa première tentative de transport de son équipage pour s'approcher de Challenger Deep -le point le plus profond de la fosse- avant la fin de cette année. Le centre est une filiale du conglomérat de construction navale d'État China State Shipbuilding Corp.
Le submersible électrique, qui pèse des dizaines de tonnes, a été assemblé au centre en mars. Il a effectué des essais dans un lac de Wuxi avant d'être transporté vers un chantier naval à Fuzhou, capitale de la province du Fujian (sud-est de la Chine), en juillet pour être embarqué sur son navire-mère, « Exploration 2 ». Le navire-mère a ensuite transporté l'engin à Sanya, une ville côtière de la province de Hainan (sud de la Chine), pour effectuer des plongées préparatoires en mer de Chine méridionale avant son voyage inaugural vers la fosse des Mariannes.
Le « Fendouzhe » est le submersible habité capable de plonger le plus profondément au monde, pouvant amener des gens à 10 000 mètres sous l'eau pour effectuer des missions scientifiques, ont indiqué des sources, notant que presque toutes les technologies et appareils du véhicule ont été développés par des chercheurs chinois. Pour y arriver, les concepteurs et les ingénieurs ont surmonté de nombreuses difficultés techniques pour construire les équipements sophistiqués du submersible, notamment la sphère de pression à base d'alliage de titane abritant l'équipage et les dispositifs de communication à très grandes profondeurs.
Une fois que l'engin commencera ses opérations formelles avec l'Académie chinoise des sciences, il transportera trois membres d'équipage lors de chaque opération de plongée profonde, qui pourra durer jusqu'à 10 heures. Selon les concepteurs, à l'exclusion du temps affecté aux montées et aux descentes, l'équipage pourra mener environ deux heures de tâches scientifiques à une profondeur de plus de 10 000 mètres.
Actuellement, la Chine exploite deux submersibles habités en haute mer -le « Jiaolong », ou « Dragon des Mers », et le « Shenhai Yongshi », ou « Guerrier des grands fonds ». Tous deux ont été conçus et construits par des ingénieurs chinois.
Le « Jiaolong » a été lancé en 2010, faisant de la Chine le cinquième pays au monde à disposer d'une technologie d'exploration en haute mer après les États-Unis, la France, la Russie et le Japon. Lors d'une plongée d'essai en juin 2012, il a atteint sa profondeur la plus basse -7 062 mètres- dans la fosse des Mariannes.
Avec une capacité de plongée de 4500 mètres, le « Shenhai Yongshi » a quant à lui été livré à l'Académie chinoise des sciences fin 2017 et est impliqué dans des opérations scientifiques intensives.
Selon des responsables de l'administration océanique d'État, à long terme, la Chine prévoit de construire une station habitée en eaux profondes qui commencera à fonctionner vers 2030.
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