Dernière mise à jour à 11h01 le 16/10
Des hôtesses de bord travaillent sur le train à grande vitesse D2708 d'Urumqi à Xi'an, le 11 octobre 2020. (Photo / Xinhua) |
Selon le Financial Times, les pays asiatiques, en particulier l'action précoce de la Chine pour endiguer la propagation du virus, contrastent avec la lutte de l'Europe et conduit à des divergences de résultats. La différence entre l'Europe et la Chine est palpable, a souligné le journal citant Remigio Brunelli, directeur général en Chine du groupe de vêtements de sport italien Tecnica. « L'incertitude est toujours élevée sur le vieux continent [l'Europe]. En Asie, en revanche, et en particulier en Chine, il y a de la confiance », a-t-il noté.
Ses commentaires montrent comment les différentes approches de la pandémie conduisent désormais à de fortes divergences dans les résultats, la Chine et d'autres économies d'Asie-Pacifique étant sur la bonne voie pour enregistrer de la croissance en 2020, a déclaré le journal dans son article intitulé « Division est-ouest : les gagnants et les perdants de l'économie du COVID ».
Alors que l'Europe a connu un fort rebond au troisième trimestre, sa reprise commence à s'essouffler alors que les infections à coronavirus augmentent à nouveau à travers le continent. En revanche, les pays d'Asie-Pacifique -et en particulier la Chine- ont ramené le COVID-19 à des niveaux inférieurs, puis ont maintenu des contrôles plus stricts contre une éventuelle résurgence.
La Chine a limité l'épidémie initiale de coronavirus à Wuhan et continue de lutter contre tout nouveau cas de manière énergique. Une vague d'épidémie à Beijing au cours de l'été a entraîné des confinements locaux stricts, des contrôles à la sortie de la ville et des tests de masse jusqu'à ce qu'elle soit anéantie. Le pays le plus peuplé du monde n'enregistre désormais qu'une poignée de cas par jour. Le résultat économique est que les gens peuvent agir sans craindre le virus, a rapporté le journal.
Pour M. Brunelli, la Chine reste un meilleur pari que l'Europe. Bien que son entreprise ait enregistré une baisse des ventes d'une année sur l'autre d'environ 25% dans le monde au cours de la phase la plus critique de la pandémie, il s'attend à terminer l'année avec des ventes en baisse de seulement 10% en Chine.
« Ici, en Chine, nous avons vu le nombre de nouveaux cas tomber à zéro, en particulier dans les grands pôles, et la façon dont la pandémie a été traitée a été très efficace, ce qui contribue à stimuler la demande et constitue un très bon point de départ pour faire des affaires », noté M. Brunelli.