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Une juge mongole galope à cheval dans les prairies du nord de la Chine pour aller traiter des dossiers

le Quotidien du Peuple en ligne | 09.07.2021 14h48
  • Une juge mongole galope à cheval dans les prairies du nord de la Chine pour aller traiter des dossiers

    1/3( Photo / Cour de Taipusi )

  • Une juge mongole galope à cheval dans les prairies du nord de la Chine pour aller traiter des dossiers

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  • Une juge mongole galope à cheval dans les prairies du nord de la Chine pour aller traiter des dossiers

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Ces derniers jours, dans les prairies du nord de la Chine, la juge Erideng Qiqige et sa greffière Zhao Jingjing, portant un grand emblème national, montés à dos de cheval, galopaient dans la vaste plaine qui s'étend à perte de vue, se rendant chez des bergers pour arbitrer un différend familial sur place.

Le 8 juillet, cette juge de la cour de la bannière de Taipusi, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine), une Mongole de 55 ans, a dit au journaliste : « En fait, ce n'est pas l'état normal de notre travail. Nous n'allons généralement pas au travail à cheval ».

La bannière de Taipusi se situe dans la partie centre-ouest de la ligue de Xilin Gol, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine). Elle abrite une vaste prairie, un vaste territoire et une zone peu peuplée, avec une population totale de seulement 230 000 habitants, à la fois multiethnique et dominée par Mongols.

« Depuis 2020, la cour où je travaille a organisé une équipe chargée des contentieux familiaux. En tant que seul juge de cette équipe et de l'équipe contentieuse qui parle le mongol, je dois me rendre fréquemment chez les bergers pour traiter des dossiers », a expliqué Erideng Qiqige.

Cette vidéo a été publiée récemment sur Tiktok par le compte officiel de la cour de Taipusi, et on y voit Zhao Jingjing sur son cheval, galopant à l'avant, sa posture de conduite gracieuse ; sur son dos, l'emblème national montre son identité unique.

Erideng Qiqige a expliqué que dans son travail quotidien, les cas qu'elle traite sont tous des disputes quotidiennes entre bergers. Au cours de l'affaire, un berger a confié : « chaque fois que je vois une voiture policière arriver chez moi, je me sens toujours mal à l'aise et j'ai le sentiment d'avoir fait une grosse erreur ».

Pour cette raison, Erideng Qiqige a décidé de changer ses méthodes de travail. Pour se rendre dans les zones pastorales éloignées, elle a choisi d'aller d'abord à Gacha, le plus proche village, en voiture, puis de trouver un berger familier pour emprunter un cheval, avec lequel elle a pu parcourir le chemin qui reste.

Le journaliste a appris que, la prairie où vivent les bergers locaux est à environ 10 kilomètres de la cour des bannières de Taipusi, qui nécessite au maximum plus d'une heure en voiture.

Selon les explications de la cour de la bannière de Taipusi, lorsqu'elle doit faire un arbitrage au fond de la zone pastorale, Erideng Qiqige peut non seulement avoir des échanges sincères avec les parties en litige, tous s'assoyant par terre, mais également communiquer, bavarder avec eux en parlant parfaitement le mongol, dans une atmosphère détendue, ce qui contribue au règlement des différends, laissant toujours les parties se serrer la main pour faire finalement la paix.

Pour mieux traiter les affaires, les juges locaux se rendent en moyenne plus de 50 fois par an dans les zones pastorales. En plus d'entendre les bergers et de faire l'arbitrage des affaires sur place, ils ont également pour mission de vulgariser la loi pour les bergers locaux.

« Résoudre les problèmes juridiques dans la vie quotidienne des bergers à dos de cheval, leur faire connaître, comprendre puis respecter la loi reste mon souhait ». Erideng Qiqige estime que pour la cause de la justice, cela vaut toujours la peine.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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