Dernière mise à jour à 09h25 le 29/11
On ne sait pas encore clairement si le variant Omicron de la COVID-19 est plus transmissible ou provoque une maladie plus grave que les autres souches de coronavirus, y compris le variant Delta, a déclaré dimanche l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS a indiqué que rien ne permettait pour l'instant d'affirmer que le variant Omicron se transmettait plus facilement que d'autres, même si le nombre de personnes testées positives a en effet augmenté en Afrique du Sud, où cette souche est actuellement active.
Il n'est pas non plus certain que le variant Omicron provoque une maladie plus grave, a poursuivi l'OMS. Les données préliminaires tendent à indiquer une augmentation des taux d'hospitalisation en Afrique du Sud, mais cela pourrait également être lié à la hausse du nombre global des infections.
L'OMS a confirmé qu'il n'existait pour l'instant aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron soient différents de ceux d'autres variants, et qu'acquérir une meilleure compréhension du niveau de gravité de cette souche prendrait entre quelques jours et plusieurs semaines.
Tous les variants du SARS-CoV-2, y compris le variant Delta - actuellement dominant dans le monde - peuvent provoquer des maladies graves ou la mort, en particulier chez les personnes les plus vulnérables. La prévention reste donc toujours la clé de la lutte contre la pandémie, a ajouté l'OMS.
Des données préliminaires suggèrent qu'il pourrait y avoir un risque accru de réinfection par Omicron, mais ces données sont encore limitées. Davantage d'informations à ce sujet seront disponibles dans les prochains jours et les prochaines semaines, a indiqué l'OMS.
L'OMS a précisé que les tests PCR étaient toujours en mesure de détecter le variant Omicron, mais que d'autres études étaient en cours pour comprendre quel impact cette souche aurait sur les vaccins et les traitements disponibles contre la COVID-19.