Le bilan des décès de la double explosion qui a frappé mardi un marché achalandé de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, s'est alourdi à 118, ont confié des sources médicales à Xinhua mercredi.
Mohammed Abdulsalam, coordonnateur de l'Agence nationale de gestion des catastrophes (NEMA) du centre du Nigeria, a confié aux journalistes que 118 personnes ont perdu la vie dans la double explosion.
Il s'agirait d'attentats suicides à la bombe, selon Chris Olakpe, chef de la police de l'Etat de Plateau.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a condamné la double explosion dans un communiqué. Il a qualifié les assaillants de "cruels et diaboliques".
Le dirigeant nigérian a ordonné toutes les agences pertinentes à mobiliser leur soutien et leurs efforts de secours pour porter assistance aux victimes, tout en assurant ses concitoyens que le gouvernement reste entièrement engagé à remporter la lutte contre le terrorisme.
L'Etat a été frappé par plusieurs explosions et connaît des querelles constantes entre les bergers Berom et Fulani, qui ont fait plusieurs victimes, dont des femmes et des enfants.
Le Nigeria a connu une recrudescence de violences des dernières années. Le 7 mars 2010, le chef-lieu de l'Etat de Plateau a été le théâtre d'un bain de sang provoqué par des conflits confessionnels entre les communautés musulmane et chrétienne.