Steve Jobs a privé ses enfants d'iPad

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

22.09.2014 13h52

Un proverbe populaire dit que « les cordonniers sont les plus mal chaussés »… on en a une nouvelle preuve avec les enfants de Steve Jobs, le célèbre fondateur de la société à la pomme. On aurait en effet pu croire qu'en tant que rejetons de celui à qui les fans d'iPad, iPhone et autres gadgets sont éternellement reconnaissants, ils auraient profité avant tout le monde des derniers-nés de la société de papa. Eh bien non… et il ne semble pas le seul à avoir agi ainsi.

Selon un article du New York Times, Steve Jobs avait déclaré au journaliste Nick Bilton en 2010 « Nous limitons l'utilisation des nouvelles technologies par nos enfants », et il avait même enfoncé le clou en répondant « Ils ne l'ont jamais utilisé » à la question « vos enfants aiment-ils l'iPad ? ». Et dans la famille d'Evan Williams, un des fondateurs de Twitter, c'est la même chose : ses deux enfants n'ont pas de tablette et sont encouragés à lire de vrais livres en papier.

Sorti de sa société, le fondateur d'Apple privilégiait les activités culturelles. « Chaque soir, pendant le dîner, dans la cuisine, Steve Jobs discutait de littérature, d'histoire et d'une variété de choses », a ainsi déclaré Walter Isaacson, auteur d'un livre sur lui. « Personne n'a jamais sorti un iPad ou un ordinateur. Les enfants ne semblent pas accros à tous les périphériques », a-t-il même ajouté.

La plupart de ces pionniers de la technologie se seraient montrés particulièrement sévères, limitant l'utilisation de ces appareils par leurs enfants à 30 minutes par jour pendant la semaine, et certains n'autorisant même l'usage de la technologie que pendant le week-end, leur méfiance vis à vis des nouvelles technologies qui s'est retrouvé jusque dans le choix des écoles de leur progéniture, puisque, selon le New York Times, de nombreux dirigeants et salariés de Google, Yahoo, Apple et eBay, envoient leurs enfants dans des établissements à la pédagogie qui est particulièrement anti-technologique, car elles jugent les tablettes et les smartphones comme une menace pour la créativité, le comportement social et la concentration des élèves.