Des combattants de l'État islamique appuyés par des chars ont capturé 16 villages kurdes au cours des dernières 24 heures dans le nord de la Syrie près de la frontière turque, poussant les civils à fuir leurs maisons dans la crainte de craintes de représailles de la part des extrémistes qui écument la région.
Depuis plus d'un an, le groupe de l'État Islamique et les milices kurdes sont aux prises dans une lutte acharnée dans plusieurs poches du nord de la Syrie, où d'importantes populations kurdes résident. Les affrontements ne sont qu'un aspect de la guerre civile au sens large en Syrie, un conflit qui, selon l'ONU, a tué plus de 190 000 personnes.
Dans le même temps, un responsable militaire kurde a déclaré jeudi que les combattants kurdes de Syrie ont fait appel à d'autres partis kurdes de la région, leur demandant une aide militaire pour repousser l'avancée des combattants de l'État Islamique dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque.
Le gouvernement syrien a, quant à lui, a commencé à cibler le groupe avec une plus grande fréquence depuis que les militants ont envahi une grande partie du nord et de l'ouest de l'Irak. Avant cela, le président Bachar Assad avait largement laissé les mains libres aux islamistes, concentrant plutôt sa puissance de feu sur les brigades rebelles plus modérées.