Le Parlement du Bénin a adopté, dans la nuit de jeudi à vendredi, un code de l'information et de la communication qui supprime les peines privatives de libertés pour les délits de presse.
Aux termes de ce code, les peines de prison sont supprimées essentiellement pour la diffamation, l'injure et l'offense au chef de l'Etat.
Mais, les amendes sont maintenues ainsi que la possibilité pour les victimes de ces infractions d'obtenir réparation de préjudices par des condamnations pécuniaires.
Ce code définit le statut des professionnels de l'information et de la communication et crée les conditions d'un accès équitable aux sources d'information.
"L'adoption de ce code est un événement inédit", a indiqué le ministre béninois de la Communication à l'issue du vote de ce code.
"La liberté de presse est en train de devenir une réalité au Bénin", a-t-il indiqué.
Le président de l'Union des professionnels des médias, Franck Kpochémè, a salué l'avènement de ce code et remercié le Parlement parce que le projet de code déposé par le gouvernement contenait encore des peines privatives de libertés.