La Cour constitutionnelle, instance suprême togolaise, a indiqué lundi que l'élection présidentielle togolaise doit se tenir entre le 17 février et le 5 mars.
"Aux termes de l'article 61 de la Constitution du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l'élection présidentielle doit être ouvert 75 jours au plus tôt et 60 jours au plus tard avant la fin du mandat présidentiel en cours", a expliqué la Cour constitutionnelle dans un communiqué publié à Lomé.
"Le mandat ayant débuté le 4 mai 2010, date de sa prestation de serment, il prend fin le dimanche 3 mai 2015. En conséquence, le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral", précise le communiqué. Aussi, la Cour constitutionnelle a-t-elle invité les Togolais intéressés par cette élection à faire "acte de dépôt de candidature 45 jours avant le scrutin".
Pendant ce temps, la révision des listes électorales, démarrée le 20 janvier dans la zone 1, se poursuit et vient de commencer le 2 février dans la zone 2 pour prendre fin le 9 février.
Des partis de l'opposition ont relevé des manquements lors de l' opération de révision dans la zone 1.
Pour le moment, l'Union pour la République (UNIR-pouvoir) n'a pas désigné son candidat, même si des mouvements et associations de jeunes proches du pouvoir annoncent Faure Gnassingbé, actuel chef de l'Etat, comme leur candidat.
Dans l'état actuel des choses, la Constitution togolaise ne prévoit aucune limitation du mandat présidentiel.
Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 et réélu en mars 2010, va briguer un troisième mandat, tandis que quelques partis de l'opposition estiment qu'il ne doit plus se présenter à aucune élection présidentielle après avoir bouclé deux mandats de 5 ans.