Une fusée Ariane 5 a décollé mercredi à 23h42 heure de Paris (21h42 GMT) depuis le centre spatial de Kourou, en Guyane française, avec à son bord deux satellites, a montré une retransmission directe diffusée sur le site Internet d'Arianespace, société européenne spécialisée dans le lancement de fusée.
Il s'agit du troisième lancement d'Arianespace avec une fusée Ariane 5 depuis le début de l'année. Ce lancement doit permettre de mettre en orbite le satellite de télécommunication Star One C4, pour l'opérateur de satellite privé brésilien Embratel Star One, et le satellite météorologique MSG-4, pour Eumetsat, agence européenne dédiée à la surveillance du temps, du climat et de l'environnement.
Environ 40 minutes après le décollage de la fusée, les deux satellites se sépareront l'un après l'autre de la fusée, d'après le programme.
Selon Arianespace, Star One C4 est le 10e satellite mis en orbite par Arianespace pour le compte de l'opérateur privé Embratel Star One après le lancement de Star One C3 en novembre 2012. Construite par la société américaine Space Systems Loral, Star One C4 a une masse au décollage d'environ 5.560 kilos. Equipé de 48 répéteurs actifs en bande Ku, Star One C4 offrira, depuis sa position orbitale à 70° Ouest, des services de télécommunications, de télédiffusion et d'internet sur le Brésil, l'ouest de l'Amérique du Sud, le Mexique, l'Amérique centrale et sur la partie continentale des Etats-Unis. Sa durée de vie prévue est d'environ 15 ans.
A son côté, MSG-4 est le quatrième et dernier satellite Meteosat de seconde génération confié à Arianespace par Eumetsat, après MSG-3 lancé en juillet 2012. Construit par Thales Alenia Space pour le compte de l'Agence européenne spatiale et d'Eumetsat, MSG-4 a une masse au décollage d'environ 2040 kilos et une durée de vie d'environ sept ans. La série MSG de satellites géostationnaires joue un rôle clé dans la sécurité des vies, des biens et des infrastructures grâce à l'importance cruciale de ses services de prévisions immédiates et à très court terme de phénomènes météorologiques extrêmes, a expliqué Arianespace.