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Davantage d'universités américaines s'implantent en Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 26.01.2018 15h42

La demande croissante d'étudiants chinois voulant étudier dans des universités américaines incite celles-ci à ouvrir leurs portes en Chine.

Avec l'installation de leurs campus à Shanghai, Kunshan et Shenzhen, des meilleures universités américaines comme NYU, Duke et UC-Berkeley ont accueilli des étudiants chinois dans le cadre d'un partenariat avec leurs collègues chinois.

L'Université de Californie (UC) cherche de nouvelles opportunités pour rapprocher les élèves des deux pays.

En 2016, près de 20 000 étudiants chinois se sont inscrits à l'université, soit près de 10 fois plus qu'en 2000, selon Christine Gulbranson, première vice-présidente du bureau innovation et entrepreneuriat à l'UC.

Des milliers de ses diplômés travaillent en Chine, figurant parmi l'une des bases d'anciens élèves les plus solides dans le monde, et l'université a envie de coopérer avec la Chine, a-t-elle ajouté.

Jusqu'à présent, 38 établissements étrangers ont ouvert un campus en Chine continentale, dont 14 américains, selon les données recueillies par l'équipe de recherche sur l'éducation transfrontalière (C-Bert) à l'Université d'État de New York à Albany en janvier 2017.

Les États-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre d'établissements en Chine, suivis par le Royaume-Uni avec huit et la France avec trois.

Selon C-Bert, l'Université Johns Hopkins d'études internationales avancées et l'Université d'État de Fort Hays ont été les premières institutions américaines à ouvrir leurs campus en Chine. Le Centre Hopkins-Nanjing pour les études chinoises et américaines et l'Université Internationale Sias (Henan) ont été fondés en 2000.

Les plus récents, le Georgia Institute of Technology et la Tianjin Juilliard School, sont actuellement en cours de construction

Le gouvernement chinois a encouragé ces partenariats internationaux dans l'espoir d'accéder à d'excellentes ressources pédagogiques et de hisser ses niveaux académiques et de recherche, a déclaré Yenbo Wu, vice-président associé de l'éducation internationale à l'Université d'Etat à San Francisco.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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