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Ce bouton rouge n'a jamais été pressé par un taïkonaute depuis plus de 20 ans

le Quotidien du Peuple en ligne | 19.10.2021 14h45
  • Ce bouton rouge n'a jamais été pressé par un taïkonaute depuis plus de 20 ans

    1/4Le bouton rouge dans l'entraînement d'endurance d'hypergravité des taïkonautes chinois. (Photo / Capture d'écran du programme de la Mémoire nationale de CGTN)

  • Ce bouton rouge n'a jamais été pressé par un taïkonaute depuis plus de 20 ans

    2/4Un taïkonaute pratique un entraînement d'endurance d'hypergravité dans une centrifugeuse rotative à grande vitesse. (Photo / Capture d'écran sur CGTN)

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    3/4Photos de comparaison du taïkonaute de Shenzhou-11, Chen Dong, lors d'un entraînement d'endurance d'hypergravité et dans des conditions normales. (Photo / Capture d'écran sur CGTN)

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    4/4Un taïkonaute tient le bouton rouge lors de l'entraînement d'endurance d'hypergravité. (Photo / Capture d'écran sur CGTN)

Dans la matinée du 16 octobre, le lancement du vaisseau spatial habité Shenzhou-13 a réussi. Par la suite, les trois taïkonautes Zhai Zhigang, Wang Yaping et Ye Guangfu, sont entrés dans le module central de Tianhe et ont effectué les travaux connexes comme prévu. Chaque lancement réussi est indissociable des efforts des équipes au sol, du travail acharné et de la persévérance des astronautes. Dans la Brigade des taïkonautes chinois, il existe un record créé conjointement par tous les taïkonautes entraînés, qui n'a jamais été battu depuis plus de 20 ans.

Avant de rejoindre la Brigade des taïkonautes chinois, les taïkonautes étaient tous d'excellents pilotes avec plus de 1 000 heures d'expérience de vol. Il n'y a qu'un mot de différence entre l'espace (Taikong en chinois) et le ciel (Tiankong en chinois), mais les exigences pour les membres témoignent d'un grand écart. Afin de développer d'excellentes compétences en espace, les taïkonautes doivent étudier et s'entraîner dans huit catégories et des centaines de sujets.

L'entraînement d'endurance d'hypergravité est le souvenir le plus profond pour la plupart des taïkonautes. Dans une centrifugeuse rotative à grande vitesse, les gens ordinaires ne peuvent supporter que 3 à 4 fois l'accélération de la gravité, tandis que les taïkonautes doivent supporter 8 fois. Au cours de cet entraînement, les muscles du visage des taïkonautes sont extrêmement déformés en raison de la forte force de traction, leurs larmes coulent inconsciemment et en même temps, ils ont des difficultés à respirer. De plus, les taïkonautes connaissent également une ischémie cérébrale et, dans ce cas, ils doivent effectuer quand même diverses actions techniques.

Chaque fois que l'entraînement d'endurance d'hypergravité est effectué, les taïkonautes ont un bouton rouge sur la main. Durant l'entraînement, si un taïkonaute pense qu'il ne peut plus le supporter, il peut appuyer dessus pour arrêter immédiatement l'entraînement. Cependant, depuis la création de la Brigade des taïkonautes chinois en 1998, plus de 20 ans se sont écoulés et aucun taïkonaute n'a jamais appuyé sur ce bouton. Le taïkonautes Chen Dong l'a comparé à un bouton étroitement lié à leur rêve : « Appuyez dessus et le chemin vers notre rêve sera coupé ». Pour leur rêve de voler dans l'espace, tous les taïkonautes entraînés ont choisi de se tenir à cet entraînement dur. La femme taïkonaute de Shenzhou-13, Wang Yaping a déclaré : « Bien que ce bouton soit entre nos mains, il n'existe pas dans nos cœurs. »

Ce bouton rouge sur lequel personne n'a appuyé a impressionné de nombreux internautes : « Nous avons tous vu les merveilleux moments des vols des taïkonautes dans l'espace, mais qui sait combien de jours et de nuits d'entraînement rigoureux ont été vécus derrière eux. Rendons hommage à chaque taïkonaute. »

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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