Son père, Min Zheng'an, a déclaré au West China City Daily que son fils est atteint d'épilepsie depuis 1991 et que les symptômes de son état de santé s’étaient aggravés depuis avril, ont rapporté les médias.
La police est arrivée au domicile de Min Yingjun vendredi soir et est repartie avec ses dossiers médicaux et des médicaments, a dit son père.
Zhang Zhixun, un habitant du village de Min, a déclaré que le suspect avait ordinairement environ quatre crises par jour.
« Quand il faisait une crise, on le voyait toujours avoir des convulsions sur le sol avec de l'écume aux lèvres, qui devenaient violettes du fait d’un manque d'oxygène », a dit M. Zhang dimanche au China Daily.
Min a deux filles, une de 2 ans et une de 10 ans. Sa femme est travailleuse migrante en ville. Le motif de l'attaque reste encore inconnu à ce jour.
La plupart des élèves et la femme qui ont été blessés ont reçu des blessures à la tête, et au moins sept autres élèves, grièvement blessés, ont été transférés vers des hôpitaux de Wuhan, dans la Province du Hubei, et de Xinyang, dans la Province du Henan, vendredi après-midi.
La police a emmené Min à l'hôpital du comté, où le diagnostic a établi qu’il était atteint des troubles mentaux, a dit un médecin au West China City Daily.
Depuis qu’il a publié un communiqué de presse au sujet de l'attaque de vendredi, le Gouvernement local a gardé le silence.
Les appels téléphoniques donnés par le China Daily au service de la communication et au Directeur du bureau de l'éducation du Gouvernement du comté sont restés sans réponse ce dimanche.
Ce n'est pas la première fois que la violence touche une des écoles du comté.
Liu Peng, 17 ans, étudiant du Lycée n°2 de Guangshan, a en effet été tué par un camarade de classe armé d’un couteau lors d'un cours d'éducation physique en octobre 2011. Et Cheng Qian, âgé de 18 ans, étudiant du Lycée n°1 de Guangshan, a été poignardé à mort devant la porte de l'école le mois dernier, selon l'agence Xinhua.