Heureusement, certains responsables politiques japonais lucides ont pris conscience des erreurs commises par leur gouvernement et ont commencé à jouer un rôle positif pour améliorer les relations entre les deux pays.
Citons un exemple : au cours d'une récente visite au Mémorial des victimes du massacre de Nanjing par les envahisseurs japonais dans la ville chinoise de Nanjing, l'ancien Premier ministre japonais Yukio Hatoyama a présenté des excuses pour les crimes de guerre commis par le Japon en Chine.
Par ailleurs, Yohei Kono, homme politique libéral désormais à la retraite qui a été trois fois ministre des affaires étrangères, a critiqué l'ancien Premier ministre Yoshihiko Noda pour l'achat d'îlots.
Ces attitudes sérieuses et réfléchies face aux problèmes actuels entre les deux pays sont indispensables si l'on veut pouvoir apporter une solution aux conflits bilatéraux.
Une relation saine entre la Chine et le Japon, qui sont deux des puissances les plus importantes d'Asie, bénéficierait à tous et contribuerait à la paix et la prospérité de la région.
Si l'on retrace l'histoire de la relation sino-japonaise, on peut conclure que lorsque la paix prévaut entre les deux pays, les deux sont bénéficiaires, mais qu'en cas de conflit, l'un comme l'autre souffre.
La Chine a toujours tenté de résoudre les différends territoriaux par le dialogue. Même si les relations entre la Chine et le Japon se sont considérablement refroidies, un réchauffement est possible grâce à un dialogue sincère.