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La dépendance à la dette des pays occidentaux est toxique pour l'économie mondiale (2)

( Xinhua )

25.01.2013 à 17h07

La question budgétaire devient encore plus complexe lorsque ses épines s'accrochent aux partis-pris irresponsables de la politique politicienne, donnant lieu à un étrange débat-spectacle dans les couloirs de Washington sur la fameuse "falaise fiscale" ("fiscal cliff" en anglais), dont les effets secondaires se font ressentir de par le monde. Même si Washington semble temporairement hors de danger, la barrière de sécurité qui protège le pays de la chute pourrait de nouveau céder et le chemin vers un avenir radieux et durable en matière de politique fiscale s'annonce cahoteux.

La situation est encore pire en Europe, où la crise de la dette souveraine dure déjà depuis plus de trois ans et constitue le défi le plus important pour sa monnaie commune, l'euro.

Malheureusement, la dépendance de la dette, comme le tabagisme, est une mauvaise habitude dont il est difficile de se débarrasser. Quand le budget est dans le rouge, les gouvernements qui ont la vue courte tentent souvent de colmater les brèches financières en empruntant davantage, ce qui a pour effet d'aggraver le problème pour leurs successeurs. Ils répugnent à mener des réformes radicales qui seraient politiquement malvenues, et la politique de l'autruche les incite à chercher à palier au problème en se tournant vers le dernier recours : imprimer plus de billets de banque.

Le Japon, qui détient le record mondial de la dette, a récemment emboîté le pas aux Etats-Unis en relançant ses impressions de billets.

La Banque du Japon a annoncé mardi qu'elle s'engageait à partir de 2014 à des achats illimités d'actifs, stratégie qui ressemble à la politique d'assouplissement quantitatif mise en oeuvre par la Réserve fédérale américaine. La Banque centrale européenne a pris une décision similaire, mais dans une moindre mesure.

Ces approches non-conventionnelles peuvent certes apporter un soulagement temporaire, mais leurs effets secondaires sautent aux yeux. Ce type de manoeuvre peut faire monter l'inflation intérieure et diminuer la motivation des élus à instaurer des réformes structurelles, qui sont généralement douloureuses mais vitales pour réduire la dépendance à la dette des pays concernés.

En injectant des milliards de dollars dans le système financier pour remettre leurs économies moribondes sur pied, les pays développés inondent le monde d'argent facile, exportant ainsi leur propre crise au-delà de leurs frontières.

Cette pratique, qui s'apparente à "faire la manche chez ses voisins" peut amener les risques d'une dévaluation compétitive de certaines devises et de la perturbation des flux de capitaux. Elle peut également créer des bulles d'actifs et semer le vent de la prochaine tempête financière.

La crise actuelle nous enseigne que le tour de passe-passe qui consiste à emprunter des sous au futur équivaut à foncer tête baissée dans un mur. Une économie mondiale plus solide et plus dynamique doit se construire sur des bases budgétaires saines et durables. Cela ne peut se produire que si les pays développés abandonnent leur dépendance à la dette, se plient à une plus grande discipline financière et osent les réformes structurelles.

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