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Zhou Hua : regard sur le Tibet (2)

( La Chine au présent )

26.02.2013 à 14h26


En Chine, les adolescents qui étudient la peinture commencent généralement par apprendre les théories occidentales : croquis, dessins, gouache... Il est difficile de faire comprendre à des adolescents d'une dizaine d'années les états d'âme que traduit la maîtrise du pinceau et de l'encre dans les peintures traditionnelles chinoises. C'est aussi la raison pour laquelle Zhou Hua avait choisi la peinture à l'huile. Avant l'invention de la peinture à l'huile au XVe siècle, on utilisait en Europe la technique « tempera », qui consistait à mélanger des pigments de peinture avec de l'œuf. Par la suite, le peintre flamand Jan Van Eyck avait contribué à étendre les matériaux utilisés en peinture, sa méthode devenant peu à peu une technique majeure dans l'histoire de l'art occidental.

En novembre 2012, invitée par une galerie locale, Zhou Hua s'est rendue à Amsterdam pour organiser une petite exposition personnelle, ayant pour thème « les visages du Tibet » — thème qui se retrouve dans la quasi-totalité de son travail. Dans cette exposition, cette empreinte tibétaine marquée a fasciné les Hollandais. Sans même savoir qu'il s'agissait de portraits de Tibétains, ils s'arrêtaient devant ces peintures pour les admirer, touchés par le naturel divin qui s'en dégageait.

Ce naturel, c'est exactement ce que Zhou Hua veut transmettre.

Reproduire la réalité

Dans son enfance, Zhou Hua allait souvent prier au monastère de Jokhang, en compagnie de son père. En hiver, une vague de pèlerins venus des quatre coins du Tibet descendait la rue Barkhor. Vêtus de leurs habits locaux, les mains jointes, ils se prosternaient sur le chemin. Ils mettaient trois, quatre mois, voire un an, pour faire le trajet depuis leur village natal jusqu'au cœur du haut lieu suprême qu'est Lhassa. Debout à l'entrée du monastère de Jokhang, ils acceptaient la hada (écharpe blanche tibétaine utilisée pour les cérémonies) qu'on leur présentait. Malgré leur tablier rapiécé et poli par frottement ou les épaisses callosités sur leur front, leur visage était empli de splendeur et leur corps et âmes laissaient transparaître un respect mêlé de crainte.
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