Le nombre de voyageurs étrangers que la ville a reçu cette année n'est pas encore publié, mais les chiffres officiels montrent que Shanghai a reçu environ 8 millions de touristes étrangers par an, soit environ 22 000 par jour, au cours des deux dernières années.
Wang Hongyuan, un responsable de l'agence de voyages SAL Tour en charge du tourisme en Chine, a déclaré que les principales raisons derrière le « résultat pas assez satisfaisant» sont l'incapacité à promouvoir la ville au niveau mondial, ainsi que la lenteur de la ville à s'impliquer comme un pôle de transit international.
«Shanghai est un terminus plutôt qu'un point de transit pour la plupart des compagnies aériennes étrangères», a-t-il expliqué, en ajoutant que la politique ne fonctionne que pour les touristes qui souhaitent passer quelques jours à Shanghai comme point de transit sur leur chemin vers d'autres destinations asiatiques.
Li Zhongguang, directeur de l'Institut de l'Industrie de l'Académie chinoise du tourisme a confié que l'épidémie de grippe aviaire H7N9 dans l'Est de la Chine a également dissuadé certains voyageurs étrangers.
Jiang Yiyi, directrice de l'Institut du développement du tourisme international de l'Académie chinoise du Tourisme, a exhorté les autorités du tourisme à promouvoir la politique plus activement.
« La commercialisation de la politique et des produits touristiques n'est pas assez forte », d'après elle, « Beaucoup de touristes en transit ne connaissent pas les bénéfices après leur arrivée.»
En contraste avec la situation de Shanghai, Beijing, l'autre ville qui a lancé le programme d'exemption de visa pendant 72 heures au 1er janvier a fait la promotion de sa propre politique en Europe.
Les autorités du tourisme de Beijing ont annoncé mercredi qu'ils calculent encore le nombre de passagers étrangers qui ont bénéficié de la politique. Selon une prévision plus ancienne, la nouvelle politique pourrait apporter au moins 2 millions de visiteurs étrangers dans la capitale en 2013.