L'Union socialiste des forces populaires du Maroc (USFP) a jugé nécessaire de repenser la pratique gouvernementale et législative dans son ensemble afin d'accélérer la mise en oeuvre de la nouvelle Constitution.
Dans un communiqué publié par son bureau politique, réuni lundi pour examiner les retombées de la décision du parti de l'Istiqlal (IP) de quitter le gouvernement, l'USFP a préconisé l'ouverture d'un dialogue entre les forces vives de la nation afin de surmonter "la crise politique actuelle".
La même approche s'impose pour parvenir à un consensus sur la manière de mettre en oeuvre la Constitution, favoriser une interprétation démocratique de ses dispositions et mettre au point une stratégie nationale permettant de remédier aux " dysfonctionnements flagrants" entachant la gestion de la chose publique, a ajouté le communiqué.
"La perception négative de la pratique gouvernementale nuit gravement à la gestion de la chose publique et à la situation socioéconomique et ne répond pas aux attentes des citoyens en termes de concrétisation des acquis démocratiques qu'a apportés la Constitution et de gestion de dossiers de grande importance, tels que l'emploi, l'éducation, la santé et les investissements", relève l'USFP, faisant endosser au gouvernement la responsabilité de "cette crise profonde".
Les membres du bureau politique de l'USFP se sont également penchés, lors de cette réunion, sur les derniers développements de la scène politique, les futurs programmes du parti et l'évaluation des réunions des commissions issues de la commission administrative nationale, de même qu'ils ont convenu d'approfondir le dialogue avec les autres composantes du mouvement ittihadi.