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Londres est considérée comme le centre de la mode influencée par la Chine (2)

( le Quotidien du Peuple en ligne )

18.11.2013 à 15h54

La moitié du chiffre d'affaires d'eDressit provient des ventes en ligne, dit Mme Sun.

Au fil du temps, le nombre de clients chinois d'eDressit a augmenté, de sorte que la société a décidé d'ouvrir une boutique à Shanghai en 2010. Mais les ventes en Chine ne constituent encore qu'une petite partie de son chiffre d'affaires total, dit-elle.

« Nos robes sont adaptées aux soirées de grande taille, aux dîners officiels et aux soirées dansantes. Ces événements sont tout à fait typiques de la culture occidentale. En Chine, ils sont rares. Les clients chinois n'ont peut-être pas encore l'habitude de porter des robes élaborées ».

Le jeune designer chinois Zhang Huishan a fondé son propre label après avoir été diplômé du Central Saint Martins College of Art and Design. Contrairement aux vêtements d'eDressit et leur look occidental, les siens reposent sur un style qu'il décrit comme « une rencontre de la tradition chinoise et de l'influence et de la modernité occidentales ».

Pendant ses études, il a travaillé pendant un an chez Dior, dont six mois dans l'atelier de couture. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec la culture de la mode de Londres, tandis que ses connexions avec la Chine lui ont permis d'ajouter une touche supplémentaire au style et une équipe qui confectionne des vêtements en Chine, où les coûts sont relativement faibles.

Partageant l'expérience de Zhang, Jiao Yan, designer de mode chinois, a lancé sa propre marque, Jovonna, à Londres en 2010. En mettant l'accent sur des vêtements décontractés ciblant les étudiants et les jeunes professionnels, les articles de Jovonna sont vendus sur Topshop et sur le portail de commerce électronique ASOS.

Autre société chinoise qui s'est frayé un chemin vers Londres, la marque de vêtements Bosideng, qui a ouvert l'an dernier une boutique à South Molton Street, à proximité d'Oxford Street.

Contrairement à Bosideng Chine, la ligne de Londres de la marque est spécialisée dans les vêtements de luxe pour hommes, avec des prix proches de marques bien connues comme Ted Baker.

Wayne Zhu, Directeur général pour la Grande-Bretagne, dit que l'exercice de changement de marque est une tentative pour remonter dans la chaîne de valeur, et passer de vêtements à bonne rentabilité à des vêtements de designer de qualité supérieure. Si le modèle de Londres réussit, Bosideng appliquera le même modèle à d'autres pays européens, a dit M. Zhu.

Marie Hickey, Directrice associée de recherche chez Savills, agence immobilière britannique, dit que le centre de Londres continue d'attirer les détaillants de mode chinois, car il est considéré comme un emplacement de premier choix pour le commerce.

« Nous nous attendons à ce que d'autres détaillants chinois venant au Royaume-Uni se tourneront vers des emplacements périphériques similaires qui leur permettront de tâter le terrain sans avoir à payer les énormes loyers que l'on rencontre dans les rues principales, comme Bond Street et Regent Street ».

C'est le positionnement de marque et de marché des entreprises chinoises de vêtements qui déterminera leurs emplacements, dit-elle. « Les marques internationales voient Londres comme une plate-forme clé pour l'expansion dans le reste de l'Europe ».



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