La pollution de l'air s'est avérée plus grave en février dans la capitale chinoise, dans la ville voisine de Tianjing et dans la province du Hebei que dans les autres régions de pays, a révélé mardi le ministère de la Protection de l'environnement.
Les 13 villes de la région faisant l'objet d'une surveillance ont compté en moyenne 68,5% des jours en février où la qualité de l'air ne répondait pas aux normes établies par le ministère, selon le rapport.
Dans les 74 grandes villes chinoises faisant l'objet d'une surveillance, 40% des jours ne répondaient pas en février aux normes de la qualité de l'air du ministère.
Le mois dernier, les dix villes les plus polluées étaient Xingtai, Shijiazhuang, Baoding, Tangshan, Handan, Xi'an, Langfang, Hengshui, Jinan and Beijing, dont sept se trouvent dans le province du Hebei.
Le ministère a annoncé que les PM2,5 - particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres - étaient les principaux polluants.
Le delta du Yangtzé, dans l'est de la Chine, et le delta de la rivière des Perles, dans le sud,comptent davantage de jours sans pollution que les autres régions chinoises, avec respectivement 68,6% et 91,6% des jours répondant aux normes en février.
La fréquence des jours de smog depuis l'année dernière a incité les autorités à prendre des mesures sérieuses pour lutter contre la pollution qui est devenue une source majeure de plaintes et de frustrations chez les habitants urbains.
Pour répondre aux préoccupations du public, le gouvernement chinois vise à réduire d'au moins 10% la concentration des particules inhalables d'ici 2017.