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Burkina Faso/Mali-Paix: Des négociations auxquelles personne n'y croit (SYNTHESE)

( Xinhua )

06.11.2012 à 13h12

Le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne a ouvert, ce week end à Ouagadougou, des pourparlers avec le mouvement Ansar Dine en vue de trouver une issue pacifique à 8 mois d'occupation d'une partie du Nord Mali par des islamistes de tous genres.

Si le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a révisé sa position prônant l'autonomie au lieu de l'indépendance, Ansar Dine, un des groupes armés qui entretient des liaisons dangereuses avec le mouvement Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pourra-t-elle se départir du fondamentalisme radical ?

Pendant que des experts internationaux, africains et européens se concertent à Bamako pour un plan d'attaque, au Burkina Faso, l'heure est au dialogue avec des représentants de Ansar Dine à Ouagadougou.

La présence du ministre malien en charge des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly au même moment dans la capitale burkinabé, montre s'il en était besoin encore que le temps est pressé et que Ansar Dine doit se prononcer au plus vite.

Pourra-t-il convaincre Ansar Dine d'abandonner ses alliances avec AQMI pour s'engager dans la recherche d'une solution politique à la crise malienne et en acceptant de jouer désormais le jeu de la « démocratie » ?

Le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise qui prévaut au Mali, est résolu depuis le début de la crise à trouver, coûte que coûte, une solution politique parce que la guerre qui sera déclenchée aura des dégâts importants pour le Mali et la sous-région.

Cette négociation a-t-elle été guidée par l'engagement de la communauté internationale à ramener de force les islamistes à rentrer dans les rangs ?

Expliquant être venu « faire le point des différentes évolutions de la crise, que traverse le Mali, au président du Faso », le diplomate malien a, aussi, précisé que la communauté internationale prévoit dans les jours à venir, une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine à Abuja tout comme un sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO.

Pour ce faire, il a invité les islamistes à « rentrer » vite dans les rangs parce que tous les instruments internationaux sont mis en place et l'option se fera entre la négociation et l'intervention militaire pour libérer le Mali.

Ce groupe radical serait-il prêt à prendre ses distances avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et à abandonner l'application de la charia dans les zones sous son contrôle où plusieurs centaines de personnes ont déjà été mutilées et que des mausolées ont été saccagés ?

Pourtant, le ministre burkinabé en charge des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé est convaincu que ces échanges renforceront les consultations en cours en vue d'une solution perspicace à la crise malienne.

Selon lui, le dialogue est incontournable pour un règlement définitif de cette crise et que les initiatives prises, après son passage en début août 2012 à Kidal (Nord-est du Mali), pourront ramener la paix dans cette partie du Mali.

Les islamistes ne jouent-ils pas les prolongations au regard de l'engagement de la communauté internationale de ramener la paix dans cette partie du Mali ? Car, le Conseil de sécurité de l'ONU entend à cet effet arrêter ses plans d'intervention et déployer une force ouest-africaine de près de 3.000 hommes au Mali.

En tous cas dans les tout prochains jours, la CEDEAO appuyée par la communauté internationale entend donner de la voix pour rétablir l'autorité de l'Etat, reconquérir la partie Nord et unifier le pays.




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