L'épidémie de VIH a montré des signes de stabilisation au cours des six dernières années en Afrique du Sud, grâce aux efforts visant à combattre le fléau, révèle une étude publiée lundi.
La prévalence du VIH a enregistré une baisse d'1,3 % dans le groupe d'âge entre 15 et 24 ans, de 21,8 % en 2010 à 20,5 % en 2011, selon l'Etude nationale de prévalence VIH anténatale publiée par le ministre de la Santé, Aaron Motsoaledi.
Une autre baisse a été enregistrée parmi les 15-19 ans de 14 % en 2010 à 12,7 % en 2011, selon l'étude.
La prévalence du VIH reste cependant au plus haut entre les femmes âgées de 30 à 34 ans, passant de 41,5 % en 2009 à 42,2 % en 2011 parmi les 35-39 ans, le taux de prévalence est passé de 35,4 % en 2009 à 39,4 % en 2011.
La raison des taux de prévalence plus élevés parmi les femmes plus âgées était que ces groupes d'âge avaient été contaminés plus tôt dans leur vie et rentraient dans un groupe d'âge plus élevé, a poursuivi M. Motsoaledi.
Le VIH/Sida est le problème sanitaire principal d'Afrique du Sud. Le pays serait le pays au monde affichant le triste record du nombre le plus élevé de personnes contaminées par le VIH/Sida.
L'Afrique du Sud est également le pays qui a effectué le plus d'investissements domestiques dans le domaine du VIH parmi les pays à revenus faibles et moyens. Il a investi 1,9 milliards de dollars américains en 2011 des ressources publiques, aboutissant à une multiplication par cinq entre 2006 et 2011, selon le rapport.