Le chef du gouvernement malien Diango Cissoko a entamé dimanche une visite de travail de deux jours à Alger, avec pour objectif d'examiner l'état de la coopération bilatérale et discuter des dernières évolutions sécuritaires dans son pays, a rapporté l'agence APS.
A son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, le PM malien, accompagné d'une délégation civile et militaire, a été accueilli par son homologue algérien Abdelmalek Sellal.
Pendant son séjour, M. Cissoko aura des entretiens avec de hauts responsables algériens dont le président Abdelaziz Bouteflika afin de "passer en revue l'état de la coopération bilatérale, ainsi que les perspectives de son renforcement et de son élargissement", a indiqué jeudi un communiqué officiel.
Sur le plan sécuritaire, les deux pays voisins s'échangeront les points de vue sur la situation au nord Mali et examineront les moyens à même de renforcer la coopération entre les différents partenaires dans la résolution du conflit pour éradiquer le terrorisme et le crime organisé qui menacent la stabilité dans la région du Sahel, ajoute la même source.
Samedi, l'Algérie affichait sa "grande préoccupation" quant à la situation dans le nord du Mali, où a été déclenchée une intervention militaire franco-malienne, tout en précisant qu'il s'agit d'"une décision souveraine du Mali" de demander l'aide pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme.
Sur le même registre, M. Sellal a prôné, lors du rendez-vous samedi à Ghadamès (Libye) avec ses homologues libyen et tunisien autour de la sécurisation des frontières communes aux trois pays du Maghreb, la "fermeté" pour freiner l'impact direct qu'aura la crise malienne sur l'ensemble du Sahel, notamment en ce qui concerne la circulation des armes.