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La prise d'otages en Algérie donne au dossier malien une dimension internationale (ANALYSE)

( Xinhua )

19.01.2013 à 10h00

La crise des otages expatriés sur un site gazier en Algérie, qui s'est greffée depuis mercredi à la situation malienne puisque cette opération vise à protester contre l'intervention française au Nord-Mali, a donné une dimension internationale à la lutte contre le terrorisme dans la région.

Des ressortissants américains et britanniques figurent, en effet, parmi les otages étrangers qui ont été détenus sur le site de production d'hydrocarbures d'In Amenas (sud-est algérien), ce qui a amené Washington et Londres à s'intéresser davantage à la situation régionale.

Mercredi à l'aube, une brigade se réclamant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a pris d'assaut le complexe gazier d'In Amenas, non loin de la frontière algéro-libyenne, prenant en otage, selon leurs déclarations, 41 expatriés, pour "réagir à la croisade menée par les forces françaises au Mali".

L'armée algérienne a réagi jeudi à la mi-journée en attaquant les lieux occupés par les ravisseurs se réclamant d'Aqmi, entraînant la mort des terroristes mais aussi de plusieurs otages. L'opération algérienne se poursuit ce jour, vendredi, en vue de reprendre entièrement le contrôle du site gazier.

Selon l'agence de presse algérienne APS, le leader du groupe islamiste à l'origine de cette prise d'otages massive, l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit le "borgne", a proposé vendredi à Washington de libérer les ressortissants américains qu'il retient en otage en échange de la libération de deux militants islamistes détenus par les Etats-Unis pour terrorisme.

Les ravisseurs ont également demandé, toujours selon APS, au gouvernement américain de "négocier" la fin de "la guerre menée par la France dans l'Azawad [territoire revendiqué par les touaregs qui recouvre les trois gouvernorats de Tombouctou, Gao et Kidal (Nord du Mali)]".

Washington, jusqu'ici réticent à toute intervention directe dans le conflit malien, sera peut-être amené à revoir ses positions. En déplacement à Londres, le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Leon Panetta, a d'ailleurs mis en garde vendredi les preneurs d'otages, en affirmant qu'il n'y aurait "pas de sanctuaire pour les terroristes".

"Les terroristes doivent savoir qu'ils ne trouveront aucun sanctuaire, aucun refuge. Ni en Algérie, ni en Afrique du Nord, nulle part", a souligné le haut responsable américain.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait souligné, la veille jeudi, le lien existant entre la situation au Mali et la prise d'otages en Algérie.

"Ce qui se passe au Mali et en Algérie représente un défi stratégique pour les pays d'Afrique du Nord, les Etats-Unis et la communauté internationale", a-t-elle déclaré, tout en assurant Paris de l'appui de Washington sous la forme de renseignements et de transport aérien.

L'armée américaine a notamment mis à disposition de la France des avions de transport pour appuyer l'opération "Serval" lancée il y a une semaine par l'armée française intervenant en premier lieu dans l'espace aérien malien, avant d'envoyer des troupes au sol, afin de contenir l'avancée des combattants djihadistes vers la capitale du pays ouest-africain, Bamako.

L'Union européenne (UE) semble également s'acheminer vers un soutien plus matériel à l'intervention militaire française au Mali, comme l'illustre la tenue d'une réunion jeudi après-midi à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères de l'UE, en présence du chef de la diplomatie malienne, Tiéman Hubert Coulibaly.

A l'issue de cette rencontre européenne, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'est exprimé sur la question, se félicitant de "l'approbation et (de) la solidarité unanime des Européens à l'égard du Mali et de l'action de la France".

Il a, en outre, souligné la proximité géographique de ce pays sahélien, rappelant que le Mali partage ses frontières avec sept pays, dont l'un "ouvre sur la Méditerranée, puis sur l'Europe". Selon M. Fabius, sans l'intervention militaire de la France, "un Etat terroriste prenait le contrôle du Mali".

Par ailleurs, le ministre français a estimé que la France ne faisait pas cavalier seul dans ce dossier. "Les Français ne sont pas seuls, ils sont les précurseurs", a-t-il affirmé, tous en ajoutant qu'ils jouaient le rôle de porteurs d'"espoir" pour le peuple malien et de défenseur de la "légalité internationale".

Concernant la prise d'otages d'In Amenas, le chef de la diplomatie française n'a pas établi de lien direct avec le Mali, se contentant de condamner cette opération terroriste. "Il s'agit d'une situation extrêmement dramatique et qui montre à quel point le terrorisme est un mal absolu", a-t-il souligné.

Vendredi, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, lors de ses voeux de nouvel an à la presse, a conforté cette interprétation, estimant que l'incident algérien "(justifiait) encore d'avantage la décision de la France" d'intervenir au Mali.

"Nous vivons des moments d'une particulière gravité, marqués par l'engagement de nos forces armées au Mali pour combattre les forces terroristes", a indiqué M. Ayrault. "Depuis mercredi, une prise d'otages de plusieurs dizaines de personnes (en Algérie) confirme la gravité de la menace terroriste", a-t-il ajouté.

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