Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a estimé samedi qu'il existe un lien entre la situation qui prévaut au Mali et la sécurité qui est "mise en danger" dans son pays.
"Notre sécurité est mise en danger par la situation au Mali à notre frontière sud et par les manifestations sporadiques d'un terrorisme que nous n'avons de cesse de combattre", a relevé le président de la République dans un message adressé au Secrétaire Général de l'Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA, centrale syndicale), Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union et la nationalisation des hydrocarbures qui coïncide avec le 24 février de chaque année.
Le président Bouteflika a rendu un hommage "particulier" aux services de sécurité qui ont dénoué la crise de la prise d'otages perpétrée mi-janvier dernier par un groupe terroriste contre l' installation gazière d'In Amenas dans le sud algérien.
"Ce qui s'est passé dernièrement à In Amenas en est une illustration édifiante, qui a mis en lumière la cruauté des bandes terroristes, mais en même temps le savoir-faire de notre armée, de nos services de sécurité, qui ont su mettre fin à cette agression contre l'une des installations les plus importantes de notre pays", a-t-il souligné.
Le 16 janvier dernier, un groupe terroriste a attaqué le site gazier de Tiguentourine à In Amenas dans la province d'Illizi, située à 1 700 km au sud-est d'Alger.
L'assaut mené par l'armée algérienne pour libérer les travailleurs en captivité sur ce site a été critiqué par certains pays d'où sont issus des otages.