Dans son ambition de redonner une attractivité et une vocation internationale de premier plan à la capitale nigérienne, à travers son programme "Niamey Nyala" (Niamey la coquette, en langue Zarma), le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé samedi au lancement officiel de la construction de plusieurs infrastructures routières dans la ville de Niamey.
Etaient également présents à cette cérémonie, le président de l'Assemblée nationale Hama Amadou, le Premier ministre Brigi Rafini, les membres du gouvernement ainsi que les autres présidents des Instituions de la République.
Il s'agit de l'aménagement et du bitumage du boulevard "Askia Mohamed" et du tronçon "Goudel-Tondibia", à la périphérie ouest de la capitale nigérienne.
Les projets seront financés par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l'Etat du Niger, pour un coût global de plus de 34 milliards de FCFA, pour une durée de 12 mois.
Il s'agit, pour le ministre nigérien en charge de l'Equipement, M. Saddi Soumaila, de contribuer, à travers la réalisation de ces projets, à l'amélioration du cadre de vie des populations situées dans la zone, à fluidifier la circulation, à réduire le temps de parcours, et à améliorer la desserte des zones périphériques de la capitale.
En rappel, dans le même cadre du programme "Niamey Nyala", un premier échangeur est déjà en construction au niveau du rond-point avenue "Mali Béro" et avenue du "Zarmaganda", dans la périphérie nord de la capitale.
Les travaux sont exécutés par l'entreprise chinoise CGC, pour un coût estimé à 12 milliards de francs CFA, sur fonds propres de l'Etat.
Les voies d'accès au 2e pont ou "Pont de l'amitié sino-nigérienne", reliant les deux rives du fleuve Niger à Niamey, ont été réalisées par le gouvernement chinois au grand bonheur de la population de la capitale nigérienne.
Soulignons que "Niamey Nyala" est un programme ambitieux qui résulte d'un engagement personnel du président de la République Mahamadou Issoufou, qui vise à faire de la capitale nigérienne, Niamey, la ville où il fait bon vivre, à l'horizon 2030.
Il porte sur plusieurs domaines d'intervention urbains (bâtis, espaces publics, équipements publics...), économiques (industrie, commerce, artisanat...) et social grâce au développement socio-économique des quartiers qui en résulteraient.
L'ensemble des réalisations sera étalé sur une période de 20 ans, pour un coût global estimatif de 644 milliards de FCFA.