Des obstacles "majeurs" entravent la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et constituent un frein à la relance économique en Côte d'Ivoire, a estimé mercredi à Abidjan le secrétaire général du Groupement d'intérêt économique des transporteurs de Côte d'Ivoire (GIET), Falikou Bakayoko.
"Bien que la CEDEAO ait fait du principe de la liberté de circulation des personnes et des biens son cheval de bataille pour la promotion du développement régional, des obstacles majeurs se dressent sur le chemin", a dénoncé Falikou Bakayoko face à la presse.
"Ces entraves constituent un obstacle à la relance économique en Côte d'Ivoire", deuxième économie sous régionale après le Nigeria, a-t-il ajouté.
Falikou Bakayoko a insisté sur l'insécurité qui règne en Afrique de l'Ouest du fait des terroristes, des bandits communément appelés coupeurs de route mais aussi et surtout du fait de certains agents de sécurité qui résistent à l'appel des autorités publiques de mettre fin au racket sur nos routes".
Il a crié son "ras-le-bol" non sans interpeller les autorités compétentes pour mettre fin au racket des agents des forces de l'ordre et de sécurité "tous corps et tous niveaux confondus" qui "met à mal le fonctionnement normal du transport" sur les routes ouest-africaines.
"Le racket a repris sous toutes ses formes et tout doit être mis en oeuvre pour que cela prenne fin", a souhaité de tous ses voeux le secrétaire général du Groupement d'intérêt économique des transporteurs de Côte d'Ivoire.
Des experts des huit pays de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA, ayant en partage le franc CFA) et de la Guinée et de la Mauritanie ont lancé lundi à Abidjan un programme de facilitation des échanges dans l'espace UEMOA visant à contribuer à accroitre et à fluidifier les échanges internes et externes de l'Union.