Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a présenté mercredi une évaluation de ses besoins financiers pour 2014/2016 d'où il ressort qu'en recueillant 15 milliards de dollars, il serait possible d'infléchir radicalement les taux d'incidence et de mortalité liés à ces trois maladies.
Ces deux derniers jours, le Fonds mondial a en effet réuni ses donateurs et autres partenaires afin d'examiner de quelle manière une augmentation de ses ressources pour les deux prochaines années pouvait considérablement freiner le sida, la tuberculose et le paludisme et permettre de les maîtriser totalement.
Les délégués à cette réunion ont pris connaissance de l'évaluation des besoins à l'échelle planétaire. Ils ont également pu apprécier les progrès récents accomplis dans les domaines de la science et de la mise en oeuvre, progrès susceptibles de renforcer l'impact des investissements du Fonds mondial afin de soutenir les partenaires qui luttent contre ces maladies.
Des spécialistes de la santé ont indiqué aux participants que de nombreux pays pouvaient obtenir un impact plus marqué en se concentrant sur les points sensibles, là où la maladie est la plus concentrée, ou en agissant avant qu'elle soit hors de contrôle.
« Si nous ne saisissons pas cette occasion, nous traînerons ces maladies sur des générations », a déclaré le directeur exécutif du Fonds mondial, Mark Dybul. « De telles occasions ne se présentent pas très souvent. Nous pouvons changer le monde comme jamais auparavant et c'est précisément la raison pour laquelle nous sommes sur cette planète. »