Le directeur exécutif de la centrale nucléaire iranienne de Bushehr, Mamoud Jafari, a déclaré mercredi que la structure de la centrale de Bushehr était suffisamment solide pour résister à des séismes d'une magnitude de 8 sur l'échelle de Richter, d'après l'agence officielle IRNA.
S'adressant aux journalistes dans la province de Bushehr, dans le sud du pays, il a fait savoir que le séisme qui a secoué la région mardi n'avait eu "aucun impact sur la centrale nucléaire".
Il a déclaré que la centrale poursuivait le cours normal de ses activités et que tout se passait comme prévu.
Mardi, un législateur iranien a annoncé qu'un séisme d'une magnitude de 6,1 avait secoué la province de Bushehr sans affecter les activités de la centrale.
Cette dernière est située à environ 80 km de l'épicentre, et d'après nos dernières informations, elle n'a pas été affectée par le tremblement de terre, d'après les propos de Abdolkarim Jamiri, député de la province au parlement iranien, repris par la chaîne télévisée publique IRINN TV.
La construction de la centrale a démarré en 1975 sous l'impulsion de plusieurs entreprises allemandes. Elle a été interrompue après la révolution de 1979 suite à l'embargo sur les fournitures hi-tech imposé par les Etats-Unis.
En 1996, la Russie a fini par signer un contrat avec l'Iran pour achever sa construction.
D'après les dernières informations sur le sujet, au moins 37 personnes ont trouvé la mort et 850 personnes ont été blessées par le séisme qui a secoué la ville de Kaki, dans la province de Bushehr, mardi après-midi.
Le centre de sismologie du pays a enregistré 27 répliques à Kaki et dans la région dans le sillage du séisme.
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