Lundi, la cour d'Appel égyptienne a ordonné que la parole soit accordée à l'ancien président Hosni Moubarak dans l'affaire des meurtres des manifestants lors du soulèvement de 2011, et qu'il soit maintenu en détention provisoire pendant l'enquête sur les autres affaires, a rapporté la télévision locale.
Cependant, al-Ahram a rapporté en ligne que "les juges de la cour continuaient de discuter la décision, et qu'aucun verdict n'a encore été émis".
M. Moubarak a été emprisonné à vie en juin 2012 dans l'affaire des meurtres de manifestants, mais il a fait appel de cette décision plus tard. La cour de Cassation a accepté l'appel et a ordonné en janvier 2013 que M. Moubarak et son ministre de l'Intérieur, Habib al-Adly, soient rejugés.
Suite à ce verdict, M. Moubarak, qui était détenu depuis avril 2011, a soumis une requête à la cour d'Appel en se basant sur le fait qu'il était resté deux ans en prison, soit la période maximum de détention pendant des enquêtes d'après la loi égyptienne.
Le 7 avril, le procureur-général Talaat Ibrahim Abdullah a ordonné la prolongation de la détention de M. Moubarak, car les interrogatoires ont révélé qu'il avait gardé pour lui, sa femme Suzanne Thabet et ses deux fils des fonds publics alloués à la maintenance et à d'autres travaux dans les palais présidentiels.