Alors qu'approche le 50ème anniversaire de l'Union africaine, les pays du continent devraient s'unir pour le développement social, a déclaré jeudi le vice- président sud-africain Kgalema Motlanthe.
Le vice-président a tenu ces propos lors de son discours d'ouverture à la 15ème Conférence pour la Renaissance africaine dans la ville portuaire de Durban dans le sud-est du pays.
« Cette conférence a lieu cette année marquant le 50ème anniversaire de l'Organisation de l'unité africaine (OUA, prédécesseur de l'UA) et devrait contribuer aux efforts actuellement déployés pour répondre aux besoins de développement de l'Afrique.
L'OUA a été fondée le 25 mai 1963 à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie, avec 23 pays signataire. L'UA a été formée le 26 mai 2001 à Addis Abeba en remplacement de l'OUA, et réunit actuellement 54 pays africains.
« L'établissement de l'OUA avait pour objectif central de libérer tout le continent africain du colonialisme et de forger l' unité du continent », a-t-il déclaré, saluant l'organisation pour le rôle crucial qu'elle a joué dans l'émancipation africaine malgré des défis sévères.
« En tant que nouvelle institution de direction continentale, l'Union africaine (UA), successeur évoluée de l'OUA, a suivi le mouvement de l'histoire en guidant le processus de décolonisation qui a culminé avec la fin de l'apartheid », a déclaré le vice- président.
« L'UA a formé une nouvelle vision panafricaine avec pour objectif d'amener l'Afrique à un niveau supérieur de développement », a ajouté M. Motlanthe.
Toutefois, dix ans après la fondation de l'UA, « des défis subsistent dans de nombreux domaines » a souligné le vice- président.
« Les défis du maintien de la paix et de la stabilité restent d'une importance capitale comme condition préalable pour avancer », a souligné le responsable. « Aujourd'hui le spectre de la violence plane sur de nombreuses régions de notre continent ».
M. Motlanthe a appelé à des efforts communs au niveau africain pour étouffer dans l'oeuf un grand nombre des facteurs qui génèrent la violence instabilité, mettant en garde que « l' absence de paix et de sécurité freinera le développement socioéconomique ».