Le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP), mouvement de jeunes proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, a réitéré dimanche son voeu de voir les autorités du pays prendre des décisions en faveur d'une d'amnistie générale.
Les jeunes qui s'exprimaient à l'occasion d'un rassemblement ont estimé qu'une loi d'amnistie constituerait la pierre d'angle de la réconciliation nationale.
"Nous soutenons l'amnistie demandée par les mouvements et organisations politiques se réclamant de Laurent Gbagbo car cet acte va oeuvrer au retour de la confiance. Il faut que nos camarades prisonniers sortent, et que ceux qui sont en exil puissent rentrer pour qu'ensemble nous prenions part à la vie du pays", a noté en substance Stéphane Aman, un militant du COJEP.
Pour M. Aman, l'heure est à la remobilisation des partisans de M. Gbagbo afin de converger les actions et leur donner une visibilité.
Le rassemblement des jeunes pro-Gbagbo intervient au lendemain de l'arrestation du secrétaire général par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) Justin Koua par la police ivoirienne, pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".
Plusieurs personnalités proches de Laurent Gbagbo soupçonnés de crimes post-électoraux ont été arrêtés au plus fort de la crise post-électorale qui a secoué le pays en 2010 et 2011.