Les forces armées ivoirienne, libérienne et les forces de la Mission des Nations-Unies au Libéria (MINUL) et de l'Opération des nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ont décidé de renforcer les manoeuvres militaires conjointes en vue d'une sécurisation plus efficace de la zone frontalière, a appris Xinhua mercredi de source militaire.
Le chef de l'armée libérienne le général Abderamane Touré a assuré à l'issue d'une rencontre des états-majors de la volonté des différentes forces de conjuguer leurs efforts pour continuer l'oeuvre de sécurisation de la zone frontalière.
Le chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) le général Soumaïla Bakayoko a pour sa part fait état de l'amélioration des actions déjà menées sur le terrain, au regard des insuffisances constatées.
Les autorités militaires ivoiriennes se sont réjouies du partage d'expérience entre les différentes forces à travers des rencontres périodiques.
"Les actions déjà menées ont permis de stabiliser quelque peu cette zone frontalière. Mais il faut évaluer pour renforcer le dispositif, car le risque n'est jamais nul", avait estimé le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi à l'entame de l'atelier.
Dans le cadre de la finalisation de la phase opérationnelle de l'opération de sécurisation commune, les grands commandements des forces ivoirienne, libérienne et onusienne devraient se retrouver dans les prochains jours au Libéria.
La zone frontalière ouest de la Côte d'Ivoire (frontière ivoiro-libérienne) est en proie à des attaques sporadiques d'inconnus lourdement armés, faisant d'elle une "frontière à risques".
Face à la récurrence des attaques, les autorités de Côte d'ivoire et du Libéria ainsi que les forces des missions onusiennes basées dans ces deux pays ont décidé d'une action synergique pour sécuriser et pacifier la zone.