Les hommes armés, qui serait au nombre de 15 et ont attaqué samedi un centre commercial de Nairobi, capitale du Kenya, tiennent toujours les otages, un jour après le massacre qui a fait 59 morts.
Près de 50 personnes restent portées disparues, d'après la Croix-Rouge du Kenya, alors que les forces de sécurité kenyanes se contentent d'encercler le cenre commercial où se retranchent les éléments présumés des shebab, mouvement islamiste somalien.
La fusillade effectuée samedi par les assaillants a aussi causé 175 blessés, a fait savoir le secrétaire du cabinet kenyan chargé de la Sécurité intérieure, Joseph Ole Lenku, plus tôt dans la journée de dimanche.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a révélé pour sa part que son neveu et la fiancée de ce dernier avaient trouvé la mort au cours de l'attaque de samedi.
L'attaque a aussi coûté la vie à deux Françaises, deux Canadiens, trois Britanniques, une Chinoise et un Ghanéen.
La force spéciale kenyane a été dépêché sur le lieu pour soutenir la police tandis que des officiels israéliens ont affirmé y avoir enoyés des experts anti-terroristes.
En 2002, un hotel israélien situé à Mombasa, ville portuaire au sud-est du Kenya, a fait l'objet d'une attaque, qui a fait une dizaine de morts.
Dimanche, Interpol a déclaré envisager d'envoyer des experts antiterroriste au Kenya, affirmant que si nécessaire, elle pourrait émettre un de ses avis internationaux pour alerter les polices à travers le monde sur le modus operandi derrière les attaques.
Le Kenya a renforcé le contrôle dans l'ensemble du pays, notamment dans les régions avoisinant la Somalie. La police locale a confirmé dimanche que cinq jeunes kenyans de Mombasa qui voulaient, semble-t-il, rejoindre le groupe shebab, ont été arrêtés.
L'Union africaine (UA) a pour sa part condamné fermement l'attaque de Nairobi et juré de lutter contre le terrorisme.