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Centrafrique : l'arrestation de Miskine n'influence pas les négociations avec le pouvoir, selon son camp

( Xinhua )

23.09.2013 à 08h32

Les pourparlers de paix entamés entre le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), rébellion dirigée par Abdoulaye Miskine arrêté lundi au Cameroun, et le pouvoir de Bangui ne sont pas remis en cause par cette épisode que les autorités nient avoir favorisé, annonce dimanche le camp du chef rebelle, ancien allié de Michel Djotodia au sein de l'ex-rébellion de la Séléka.

« Nous sommes sereins devant cette arrestation du général de division Abdoulaye Miskine parce que nous estimons que ce n'est pas le pouvoir en place qui en est à l'origine. Depuis cinq mois, les autorités de Bangui sont en pourparler avec le FDPC en vue de la signature d'un accord de paix dont le lieu est prévu à Brazzaville au Congo », a révélé à Xinhua le secrétaire général adjoint de la branche politique de la rébellion, Michel Alkhaly Ngady.

Le pouvoir confirme cette information que le porte-parole de la présidence, Guy Simplice Kodégué, nuance cependant en affirmant que « c'est vrai que des négociations étaient en cours, sous la présidence du chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, président du Comité de suivi des accords de paix de Libreville [ conclus le 11 janvier au Gabon, NDLR], mais elles ont peu avancé ».

Pour l'heure, aucune date n'a été arrêtée pour la signature de l'accord de paix annoncé, reconnaissent les leaders du FDPC qui se réunissent de temps en temps dans des restaurants de Bangui, faute d'une base structurelle établie pour leur organisation qui a vocation à se muer en un parti politique reconnu après l'acceptation de l'abandon de la lutte armée.

De son vrai nom Martin Koumtamadji, Abdoulaye Miskine est un ex-compagnon d'arme du président de la transition centrafricain Michel Djotodia. D'abord en service au Darfour au Soudan, les deux hommes dont le premier est aussi connu pour avoir prêté main forte au chef rebelle tchadien Mahamat Nour lors de la tentative de prise du pouvoir de février 2008 à N'Djamena, ont aussi séjourné ensemble au Bénin.

C'est dans ce pays d'Afrique de l'Ouest que se commence à se former dès 2010 l'alliance rebelle de la Séléka, à en croire Alkhaly Ngady. « Le FDPC est l'un des signataires de l'acte mettant en place la coalition Séléka en 2012. Donc en toute logique, le FDPC devait entre le même jour avec la Séléka à Bangui, mais il a choisi de passer par le Quatrième Parallèle, l'accès passant par Berbérati », renseigne-t-il.

En retrait des négociations de pourparlers de Libreville sous l'égide des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), cette organisation qui déclare plus 2. 000 combattants dans ses rangs mais sans avouer la présence d'opposants au régime du leader tchadien Idriss Deby Itno, intrigue en outre pour cette absence à la phase décisive du renversement du pouvoir de François Bozizé qu'elle combattait aussi.

Pour sa défense, soutient par la voix de son secrétaire général adjoint rencontré justement dans un restaurant banguissois en compagnie d'autres responsables comme le conseiller général Abel Mongai Alladoum, qui se présente comme l'une des victimes des exactions commises par Bozizé à son arrivée au pouvoir par les armes en mars 2003, avoir voulu épargner aux populations ces mêmes actes par lesquels s'est aussi distinguée la Séléka.

« Le FDPC est composé majoritairement de Centrafricains soucieux de préserver la vie des populations, donc d'éviter d'associer son nom aux exactions. La Séléka est composée d'éléments composites, de pires criminels. C'est comme si on se rendait complices des exactions », avance Alkhaly Ngady.

C'est un propos qui sonne comme une charge contre le pouvoir de Bangui qui accuse Miskine et Bozizé d'être les instigateurs du regain de violences à Bossangoa et Bouca, deux localités du Nord- Ouest. Il rapporte d'ailleurs en outre qu'entre février et avril le FDPC a été à trois reprises l'objet d'agressions dans ses positions de la frontière avec le Cameroun de la part de la Séléka.

L'organisation se défend également d'avoir des ambitions présidentielles. « Le FDPC n'a pas vocation à s'emparer du pouvoir. Cela est connu des autorités », martèle son secrétaire général adjoint qui exclut à cet effet une participation à la prochaine élection présidentielle prévue au terme de la transition politique de dix-huit mois imposée par l'accord de Libreville.

« Mais pour les autres élections, législatives et municipales, il pourra valablement prendre part », affirme celui-ci. En attendant, les postes prévus pour le mouvement politico-militaire au sein du gouvernement d'union nationale et de transition de Nicolas Tiangaye puis du Conseil national de transition (CNT) qui joue le rôle d'une Assemblée nationale provisoire, restent sans occupants, apprend-on.

Car, Abdoulaye Miskine, qui a conditionné son retour à Bangui par des garanties de sécurité spéciales, est officiellement reconnu comme un acteur majeur de la transition. Des membres de l'entourage de Michel Djotodia reconnaissent que son absence à ce processus gêne, tandis que d'autres ruent sur les brancards en le taxant d'un poids insignifiant dans cette étape de l'évolution du pays.

Le FDPC se dit malgré tout disposé à s'inscrire au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) qui interpelle l'ensemble des mouvements politico-militaires et groupes armés actifs en RCA, à commencer par la Séléka.


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