Flash :

Madagascar / Présidentielle : déploiement de 110 observateurs électoraux par l'UE Maroc : Le HCP et l'opposition mettent en garde contre les répercussions de l'indexation des prix du carburant (SYNTHESE) Bénin : Des praticiens de droit et officiers de police judiciaire engagés pour la lutte contre la cybercriminalité Le gouvernement togolais démontre sa volonté de protéger la vie humaine, selon ACAT-Togo Madagascar : l'ACM s'explique sur l'utilisation des avions privés pendant les campagnes électorales L'Autorité nucléaire du Japon ouvre une enquête sur la contamination de l'océan au large de Fukushima La Chine développera ses services d'informations culturelles Des protestataires grecs se battent avec la police suite à la mort d'un activiste de gauche Grèce : grève de heures pour protester contre les suppressions d'emplois dans les services civils La Chine s'engage à améliorer les systèmes d'assainissement des eaux usées dans les villes Chine : les opérations de recherche d'un pilote américain disparu se poursuivent Le verdict à l'encontre de Bo Xilai sera annoncé le 22 septembre L'Iran ne fermera pas son site d'enrichissement souterrain Les rebelles, responsables de l'attaque chimique à Damas, selon la Russie Une banque russe dément les allégations américaines sur la coopération avec le gouvernement syrien « Des avancées » attendues lors des prochaines négociations sur le nucléaire (officiel iranien) Le chef de la diplomatie allemande tient le gouvernement syrien responsable de l'attaque aux armes chimiques Fusillade de Washington: le chef du Pentagone ordonne une révision des procédures de sécurité France : présentation du texte définitif de la réforme des retraites Syrie : la résolution de l'ONU "ne doit pas être vague" pour être efficace (président français)

Beijing  Pluie~Très nuageux  26℃~17℃  City Forecast
Français>>Afrique

Centrafrique : le pouvoir de Bangui accuse les partisans de Bozizé d'entretenir le chaos Par Raphaël MVOGO (INTERVIEW)

( Xinhua )

19.09.2013 à 09h49

Convaincu que les nouvelles attaques dans le Nord-Ouest sont la manifestation d'une vengeance politique, le pouvoir de Bangui accuse les partisans du président déchu François Bozizé d'entretenir le chaos afin de susciter des sanctions de la communauté internationale, a déclaré le porte-parole de la présidence, Guy Simplice Kodégué, dans un entretien à l'agence Xinhua.

De l'avis de M. Kodégué, l'attaque qui a tué trois éléments de l'ex-rébellion de la Séléka lundi à Ndjo prouve par exemple que, "malgré l'engagement personnel du chef de l'Etat de transition à faire en sorte que la pacification du pays devienne une réalité, il y a toujours un certain un nombre de compatriotes qui continuent à perturber ce processus".

Question : Confirmez-vous l'attaque déclarée lundi à Ndjo contre les ex-rebelles de la Séléka ? Quel en est le bilan officiel ?

Réponse : Pour l'instant, les autorités centrafricaines attendent de faire toute la lumière sur ces derniers événements qui viennent confirmer le fait que, malgré l'engagement personnel du chef de l'Etat de transition à faire en sorte que la pacification du pays devienne une réalité, il y a toujours un certain nombre de compatriotes qui continuent à perturber ce processus.

Nous confirmons effectivement qu'il y a eu des attaques sur l'axe Bossembélé-Bossangoa, à quelques kilomètres de Ndjo et ces attaques concernent particulièrement des populations de sensibilité religieuse. Le but recherché depuis toujours est de soulever une communauté contre une autre, de manière à rendre la situation sécuritaire et humanitaire catastrophique, de sorte que ces ennemis de la paix et du progrès puissent avoir de leur côté internationale pour des sanctions contre les autorités de transition.

Q : Plusieurs sources concordantes parlent d'une résistance des populations locales contre les exactions de la Séléka. Vous approuvez cette version ?

R : Ce n'est pas la même version. Ce qui est vrai est qu'au début de la transition il y a eu des dérapages. Mais les prises de décisions du chef de l'Etat de la transition n'ont pas été bien appréciées par les ennemis du progrès qui entendent, une fois de plus, à jeter sur le processus en cours un certain nombre d'ingrédients néfastes pour empêcher, perturber, déstabiliser et en un seul mot définir une vision chaotique de la situation en Centrafrique. Ces décisions concernent la dissolution de la Séléka et bien avant cela la décision prise pour que les Forces armées centrafricaines aient confiance au chef suprême des armées, la décision prise de confier à la sécurité publique de procéder ensemble, avec les forces de la FOMAC (Force multinationale de l'Afrique centrale, NDLR), au désarmement.

Des efforts sont faits et nous pensons que ces efforts vont se poursuivre ainsi que le déploiement sur toute l'étendue du territoire des forces de défense et de sécurité et des forces de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, NDLR) et que l'intérieur du pays sera pacifié très rapidement. Il y a des actes isolés. Ceux-là sont désespérés, ils sont bloqués, ils ne savent pas par quel chemin y arriver. Mais cela n'arrivera jamais et que la Centrafrique ne ressemblera pas du tout à ce qui s'est passé sous d'autre cieux et c'est pour cela que nous lançons un appel pressant à la communauté internationale de faire très attention dans les analyses. Il est vrai que la situation n'est pas au beau fixe, mais il est question, pour que les populations civiles soient protégées au maximum, d'éviter l'embrasement de la situation. Ce à quoi le chef de l'Etat de la transition s'est engagé, qui veut sortir ce pays du gouffre.

Q : Il y a des actes de braquages, d'agression, d'enlèvement et des tueries qui se poursuivent y compris même dans la ville de Bangui. Vendredi par exemple, il y a un véhicule de l'UNICEF qui a été braqué, le jour même où le président de la transition a annoncé la dissolution de la Séléka. Nombre de Centrafricains et d'observateurs pensent que Michel Djotodia n'a pas le contrôle de la situation. Que répondez-vous ?

R : C'est totalement faux. Ces experts internationaux attitrés doivent se rendre compte d'un certain nombre de réalités centrafricaines. Nous sommes dans une période où ceux qui ont perdu cherchent par tous les moyens à faire entendre leur voix. Il n'est de l'intérêt de personne, même des forces de défense et de sécurité centrafricaines, de poser de tels actes. Pensez-vous que ceux qui étaient de l'ex-Séléka peuvent poser ce genre d'acte à partir du moment où ils ont compris que les réactions disproportionnées, face aux provocations des uns et des autres, nous ont amenés dans cette situation d'aujourd'hui qui, sur le plan international, est en train d'être interprétée autrem

ent ? La vraie question aujourd'hui est qu'il y a des provocations de manière à créer une riposte, en sachant que cette riposte serait disproportionnée. C'est ce à quoi le chef de l'Etat de la transition a mis un terme. Aujourd'hui il y a une unicité du commandement sous la responsabilité d'un nouveau chef d'état-major et les Forces armées centrafricaines, le chef de l'Etat de la transition leur a fait confiance, qu'ils reviennent et qu'ils travaillent.

Q : Comment comprendre que les patrouilles des ex-Séléka continuent d'être visibles dans les rues de Bangui après leur dissolution officielle ?

R : Aujourd'hui, ce sont les forces de défense et de sécurité. Il est question de permettre à ceux qui répondent aux critères optimaux d'entrer dans la nouvelle armée centrafricaine et ceux qui sont inaptes vont choisir d'autres chemins de la réinsertion. Ils sont là, c'est des Centrafricains à part entière. On ne peut pas aujourd'hui prendre des décisions à l'emporte-pièce. C'est une situation très délicate qu'il faut traiter dans un contexte stratégique. A Bangui, il y a l'accalmie aujourd'hui, il y a un calme, il y a la paix quand même ; les gens circulent, les gens sortent. Il reste maintenant le problème de l'intérieur du pays où des actions sont en train d'être menées, des déploiements mixtes des FACA, des gendarmes, des policiers. Ce programme-là va se déployer dans les jours qui viennent pour sécuriser et redonner confiance aux populations déplacées.

Par Raphaël MVOGO

Articles recommandés:

Le clip de Miley Cyrus “Wrecking ball” bat le nouveau record de vues

Il va traverser le Pacifique avec de simples ballons de baudruche !

Un prince arabe paie 500 000 USD pour 15 minutes avec Kristen Stewart

Trois hélicoptères et deux avions mis aux enchères sur Taobao

Découverte de la tombe d'une célèbre femme de la Dynastie Tang

Apple: les Chinois sont déçus par l'iPhone 5S et 5C

Instantanés de la vie dans les hutongs de Beijing

Un nouveau Van Gogh présenté à Amsterdam

Shaolin comme vous ne l'avez jamais vu !

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales