Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré mercredi qu'il existait des preuves que le gouvernement syrien était derrière l'attaque aux armes chimiques du 21 août dans la banlieue de Damas.
M. Westerwelle a expliqué dans une interview publiée par le quotidien allemand Suddeutsche Zeitung que l'enquête des inspecteurs de l'ONU confirme l'hypothèse allemande selon laquelle seulement le gouvernement du président Bashar al-Assad pouvaient avoir "l'équipement et la capacité de mener une attaque au gaz neurotoxique".
Ces propos du ministre russe ont rapproché la position allemande de celle adoptée par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, selon laquelle les forces du gouvernement syrien étaient responsable de l'attaque.
Cependant, l'Allemagne refuse toujours de participer à une intervention militaire contre la Syrie. M. Westerwelle avait auparavant déclaré aux médias allemands qu'une participation allemande à l'opération militaire n'avait "été ni demandée ni envisagée".
Les enquêteurs de l'ONU ont découvert "des preuves claires et convaincantes" que du gaz sarin avait été employé dans l'attaque du 21 août dans la zone de Ghouta, dans la banlieue de Damas, au cours de laquelle des centaines de personnes auraient perdu la vie, avait indiqué le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lundi à la presse.