Le chef de la Commission électorale indépendante (CEI) pour la province afghane de Kondöz (nord), Mohamad Amanullah Aman, a été assassiné mercredi matin par des hommes armés circulant à moto, devenant ainsi la dernière cible en date d'une série d'assassinats contre des officiels du gouvernement et d'autres leaders politiques dans le pays ravagé par la guerre, a annoncé un officiel de la province de Kondôz.
"Le chef de l'CEI à Kondôz, l'ingénieur Mohamad Amanullah Aman, a succombé à ses blessures causées par des tirs au pistolet près de sa résidence dans la capitale provinciale Kondôz plus tôt dans la journée", a déclaré à Xinhua le chef du département provincial de la santé, Sahd Mukhtar.
Les balles l'ont touché à la poitrine.
M. Amanullah Aman a quitté son domicile pour se rendre à son bureau vers 8h15 (heure locale) lorsque deux hommes armés circulant à moto ont ouvert le feu sur lui. Il a succombé à ses blessures dans l'hôpital une heure après l'assassinat survenu dans la ville de Kondôz, située à 250 kilomètres au nord de la capitale afghane Kaboul, a rapporté à Xinhua Ebadullah Talwar, une source policière.
L'incident intervient à l'heure où le pays se prépare pour les élections présidentielles et provinciales prévues pour le 5 avril 2014.
Aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué la responsabilité de l'assassinat, mais les talibans, qui ont lancé leur offensive annuelle en avril, avaient déclaré que toutes les personnes travaillant pour le gouvernement ou les forces de l'OTAN serait considérées comme des cibles légitimes.